Le télégraphe à Rouen

Lors de la mise en place du télégraphe Chappe, Rouen était restée à l'écart. L'histoire du Télégraphe commence à Rouen en 1832 avec "L'entreprise générale des télégraphes publics de jour et de nuit" de Claude Ferrier . Il fonctionnait avec un système à cinq voyants.
Une petite tourelle en briques avait été édifiée au point le plus haut de la Côte Sainte-Catherine pour recevoir les équipements. Le Journal de Rouen du 11 juillet 1832 fait état de la mise au point de cette installation.
Elle est décrite dans un article du Journal de Rouen du 24 juillet de la même année.
Le fonctionnement suscita un élan de curiosité de la part des promeneurs sur les quais.
L'entreprise va vite avorter après le véto du gouvernement qui veut maintenir son monopole sur les communications. Le système va toutefois fonctionner plus d'une année.
La tour en brique de la Côte Sainte-Catherine sera démolie un peu plus tard. Un petit article du Journal de Rouen du 10 août 1845 raconte la fin de cette tour.

Il faut attendre l'ouverture de la ligne de chemin de fer Paris-Rouen pour que soit développé le système de télégraphe électrique de Louis Bréguet. Le Journal de Rouen du 19 mai 1845 relate l'expérience.
A l'origine, il utilisait le système Chappe pour faciliter le déploiement avec le personnel formé antérieurement.
Il était initialement installé dans les locaux de la Préfecture, rue de Fontenelle

Bibliographie

Journal de Rouen - 12/05/1832, 11/07/1832, 14/07/1832, 24/05/1833, 10/08/1845, 19/04/1847, 01/05/1851

Note sue les Télégraphes électriques, M. F. Preisser, Précis de l'Académie 1847, p.69-80

Les progrès techniques au Service de la ville, Michel Croguenec dans "Rouen Retrouvée", 2025, p.237-238.

Claude Ferrier sur wikipedia

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