Conseils Municipaux depuis 1995

Fiche Conseil
 
Séance : 13/06/1997
Libelle : Implantation d'un complexe cinématographique au Grand-Quevilly. Motion d'urgence
Document : M. Jean-Marie TISSOT.- Motion d'urgence présentée par le groupe U.D.F.-R.P.R.,
concernant l'implantation d'un complexe cinématographique au GRAND-QUEVILLY :
«Lundi prochain 16 juin à 14 h 30, doit se réunir à ROUEN la Commission Départementale d'Equipement Commercial et Cinématographique (C.D.E.C.C.) de la Seine-Maritime, qui est saisie du projet présenté par la société GAUMONT concernant l'implantation d'un complexe cinématographique au GRAND-QUEVILLY.
A deux jours de cette échéance et malgré une demande de notre groupe formulée par lettre en date du 26 mai dernier, le conseil municipal de ROUEN n'a toujours pas été saisi du dossier, alors que la question de l'offre cinématographique dans l'agglomération est au coeur du devenir du centre ville.
Il est donc vital de valoriser le centre ville en arrêtant la guerre des distributeurs.
Pour ce faire, ROUEN doit peser de tout son poids pour s'opposer à l'implantation au GRAND-QUEVILLY et favoriser un projet d'implantation rive droite, dans le respect de la libre concurrence entre les grands distributeurs.
Le projet du GRAND-QUEVILLY est non seulement égoïste, mais aussi et surtout contraire aux intérêts de l'ensemble de l'agglomération, qui ne pourra jamais bâtir sa prospérité sur le déclin de la demande cinématographique en centre ville.
Le cinéma n'est pas seulement un produit, mais aussi et d'abord le septième art, fragile par essence et donc soumis au contrôle de la C.D.E.C.C.
Actuellement, les Gaumont rive droite et les cinémas Saint-Sever rive gauche attirent environ 1.050.000 spectateurs par an. Il y a encore place pour un complexe supplémentaire, mais son implantation doit être géographiquement équilibrée, sous peine d'entraîner une régression mortelle pour le développement du centre ville, de nature à signer l'arrêt de mort du cinéma indépendant représenté par Jean-Michel MONGREDIEN, propriétaire du Melville, dont nous apprécions tous le talent dans le cadre du Festival du cinéma nordique.
Il ne s'agit pas de choisir entre GAUMONT et U.G.C. (Union Générale Cinématographique), mais de défendre les intérêts vitaux de ROUEN.
En conséquence, il est demandé au conseil de donner mandat au maire pour :
1.- émettre un vote négatif lors de la réunion de la C.D.E.C.C. sur le projet d'implantation GAUMONT au GRAND-QUEVILLY,
2.- en cas de décision favorable de la commission, en interjeter immédiatement appel, en obtenant les concours nécessaires auprès d'autres membres de la commission défavorables au projet.»
 
Année : 1997
Catégorie :
Page : 247
Rapporteur :
   
Débats :
   
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