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Fiche Conseil
 
Séance : 09/11/2015
Libelle : Gestion indifférenciée. Mise en place d'une parcelle expérimentale pour le suivi et l'impact de la gestion différenciée sur la biodiversité. Partenariat avec la Métropole Rouen Normandie et l'Université de Rouen. Autorisation
Document : La Métropole ROUEN Normandie est gestionnaire de plus de 350 espaces verts, qui représentent près de 150 hectares : bassins, déchetteries, périmètres de protection de captage d'eau potable, zones d'activités, parcs urbains, bases de loisirs, accompagnements de voiries ou encore abords de bâtiments. Depuis 2012, elle applique la gestion différenciée sur ses espaces verts grâce à l'élaboration de plans de gestion cartographiés.
La Ville de ROUEN est elle-même déjà engagée dans la gestion différenciée de ses espaces verts depuis 2012 pour l'entretien de ses 330 hectares, répartis sur 750 sites.
L'Université de ROUEN est impliquée depuis deux ans dans une analyse de l'impact de la gestion différenciée sur la flore de ses espaces verts.
Les bienfaits de la gestion différenciée sur la biodiversité sont évalués dans le cadre de suivis naturalistes. La mise en oeuvre de la gestion différenciée étant en partie motivée par son action théoriquement favorable à la biodiversité, il est proposé de s'en assurer, notamment pour valider sa contribution à la qualité de la trame verte et bleue du territoire métropolitain.
Réaliser des suivis écologiques sur plusieurs sites ne permet pas de s'assurer que le mode de gestion est le seul facteur explicatif d'une plus ou moins grande biodiversité (le sol, l'exposition, l'environnement, peuvent influer sur la richesse écologique du site). Par conséquent, il est apparu innovant et intéressant de choisir un site expérimental homogène sur lequel plusieurs modes de gestion seraient appliqués afin d'évaluer leur impact sur la biodiversité.
L'Université de ROUEN est intéressée pour mener un programme de recherche en lien avec la Métropole ROUEN Normandie et la Ville de ROUEN. Les trois partenaires ont alors recherché un site favorable à cette expérimentation. Le site de la Petite Bouverie, propriété de la Ville de ROUEN, est adapté au projet.
Les objectifs de l'action sont les suivants :
- mettre en place un site expérimental démonstrateur permettant de montrer concrètement l'impact visuel de la gestion différenciée aux acteurs accompagnés (communes, chefs d'entreprises, particuliers, bailleurs et copropriétés),
- évaluer la conséquence sur la diversité floristique de l'espacement des interventions et de l'exportation des produits de fauche,
- comparer un protocole simplifié de sciences participatives proposé aux communes (le protocole national Florilèges) avec un protocole phytosociologique plus complet (en lien avec le laboratoire ECODIV de l'Université de ROUEN : participation à un programme de recherche).
Afin d'officialiser le partenariat entre les trois parties, il est proposé d'établir une convention cadre portant sur un engagement des trois partenaires sur la période 2015-2020, sous réserve de l'inscription budgétaire et des moyens humains et techniques alloués par l'Université de ROUEN et la Ville de ROUEN.
Cette convention tripartite a également pour but de fixer les conditions de mise à disposition du terrain par la Ville de ROUEN et de définir la participation financière versée par la Métropole ROUEN Normandie à l'Université de ROUEN pour l'année 2015.
D'autres conventions financières annuelles seront ensuite établies entre la Métropole ROUEN Normandie et l'Université de ROUEN à compter de l'année 2016.
La Ville de ROUEN, en plus de mettre à disposition le terrain, propose d'entretenir la parcelle dans le respect du protocole sans rétribution. L'Université de ROUEN réalisera les inventaires naturalistes, dans le cadre de travaux pratiques des étudiants de licence.
La Métropole ROUEN Normandie réalisera le bornage du site, assurera la coordination du projet et participera financièrement à l'étude de l'Université.
Pour permettre d'atteindre les objectifs définis, il est nécessaire de répartir les actions à mener sur plusieurs années. C'est pourquoi, il est proposé d'établir une convention-cadre pour les fixer dans leur ensemble.
 
Année : 2015
Catégorie : Environnement
Page : 186
Rapporteur : Françoise Lesconnec
   
Débats :
   
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