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Fiche Conseil
 
Séance : 03/02/2006
Libelle : Groupement d'Intérêt Public Marité. Subvention 2006. Attribution
Document : Après une période d'exploitation très active, ininterrompue depuis juin 2004, le Marité est en hivernage dans le port de CHERBOURG, depuis le mois de novembre 2005. Les travaux indispensables à la poursuite de son exploitation ont débuté le 6 janvier dernier, date de sa mise en cale sèche.
Ces travaux, qui relèvent de la responsabilité du Groupement d'Intérêt Public (G.I.P.) Marité, propriétaire du bateau, seront financés grâce aux contributions apportées par ses membres, au premier rang desquels figure la Ville de ROUEN.
En 2005, ces contributions financières se sont élevées au total à 120.000 €, dont 80.000 € à la charge de la Ville, ce versement étant intervenu à l'occasion de la décision modificative budgétaire votée lors du Conseil Municipal du 26 septembre dernier.
Compte tenu de l'ampleur prévisible des travaux, il vous est proposé de procéder au versement de la contribution annuelle de la Ville de 80.000 € pour 2006 dès ce début d'année. Cette subvention a été inscrite au budget primitif 2006 et les modalités de versement sont fixées dans la convention jointe au présent projet de délibération qu'il vous est demandé d'approuver.
Comme en 2005, le G.I.P. a fait appel à la contribution financière de ses membres. Les Départements de la Manche et de l'Eure ont été sollicités pour un montant de 15.000 € chacun, la Communauté d'Agglomération Seine-Eure et la Ville de FECAMP à hauteur de 5.000 €.
Je tiens par ailleurs à vous préciser que le Département de la Manche a également décidé de prendre à sa charge une partie des coûts liés à l'utilisation des infrastructures portuaires de CHERBOURG durant cette période de travaux.
J'ai donc l'honneur, MESDAMES, MESSIEURS, de vous demander de bien vouloir autoriser M. le Maire à signer la convention à intervenir avec le G.I.P. Matité, en vue de définir les modalités de versement de la subvention d'un montant de 80.000 € inscrite au budget primitif 2006.
M. le MAIRE.- Il s'agit ici d'une subvention pour poursuivre les travaux de remise en état du Matité. Il est aujourd'hui — certains d'entre vous sont allés le voir — en cale sèche à CHERBOURG. Nous étions quelques-uns à être à CHERBOURG il y a quinze jours ou trois semaines : Sylvie ESKINAZI, Elisabeth BOUDIER, Josette CHEVAL, Jean-Marie TISSOT et moi-même. Le bateau a perdu toute sa
peinture sur la coque, ce qui permet de voir que les bordés sont plutôt en bon état. Il fallait en effet enlever la peinture pour vérifier dans quel état se trouvaient ces bordés. Il va falloir maintenant aller ausculter derrière les bordés la seconde partie de la coque — puisque c'est une double coque — qui ne l'a jamais été, on n'avait ausculté que ce qui était visible.
Nous proposons l'attribution d'une subvention destinée à achever ces travaux — là, on travaille pour le long terme — qui seront de l'ordre de 160, 180 à 200.000 € au total.
Y a-t-il des questions ?
M. Yvon ROBERT.- On votera contre cette délibération, vous le savez. J'ai trouvé dans la délibération une notion inattendue, inhabituelle en tout cas, qui ne nous avait jamais été indiquée comme telle, me semble-t-il, ou alors cela m'a échappé. Vous nous faites part du versement de la contribution annuelle de la ville de 80.000 €. Depuis quand a-t-il été dit qu'il y avait le versement d'une contribution annuelle de la Ville de 80.000 € ?
M. le MAIRE.- Depuis l'origine et la création du Groupement d'Intérêt Public (G.I.P.), on appelle chaque année une contribution de la Ville aux travaux de maintenance. C'est la deuxième délibération de cet ordre.
M. Yvon ROBERT.- On ne parlait pas l'année dernière de contribution annuelle. Dans la délibération d'aujourd'hui apparaît cette notion de contribution annuelle, ce qui est une façon de dire qu'il y en aura une autre l'année prochaine, et dans deux ans, dans trois ans.
M. le MAIRE.- Oui.
M. Yvon ROBERT.- Il me semblait que c'était une notion nouvelle. C'est tout ce que je voulais dire.
M. le MAIRE.- Vous avez raison. Si l'on extrapolait les mêmes sommes chaque année, évidemment, cela nous conduirait à exiger de la Ville des sommes élevées régulièrement. Là, un travail de fond est fait pour dix ans sur la coque du bateau. Il y aura certainement d'autres travaux de remise en état, auxquels participent en principe tous les partenaires du G.I.P., mais qui seront, les prochaines années, d'un montant évidemment beaucoup moins élevé. Là, ce sont des travaux sur la coque, sur la structure et ce sont eux qui justifient une contribution de cette importance. Cela étant, il y a quand même tous les ans des petits travaux de maintenance. Il y aura peut-être des années où l'exploitation dégagera un bénéfice suffisant pour que ce surplus soit affecté à la maintenance, mais, là, les travaux sont extrêmement lourds du fait de leur caractère exceptionnel. Le bateau, depuis sa restauration par les Suédois, n'avait jamais été non pas mis à nu, car il ne sera pas mis à nu, mais jamais été ausculté sur le plan de sa double coque.
 
Année : 2006
Catégorie : Economie et Emploi
Page : 119
Rapporteur : Elisabeth Boudier
   
Débats :
   
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