| Fiche Conseil | ||||||
| Séance : | 18/03/2005 | |||||
| Libelle : | Mise en voie piétonne de plusieurs rues. Conséquences. Motion d'urgence | |||||
| Document : | Dans le cadre des travaux du Palais de justice, un nouveau secteur piétonnier a vu le jour. En effet les rues Saint-Lô, aux Juifs, des Carmes, Saint-Nicolas, de la Poterne et Percière deviennent piétonnes. Nous ne pouvons être que satisfaits de cette mesure que nous réclamons depuis de nombreuses années. Néanmoins, nous considérons que cette transformation du centre ville, sans concertation et sans mesures accompagnatrices, risque de poser des difficultés aux habitants, aux commerçants, aux usagers de la ville qui pourraient alors de rejeter ce type de politique. On peut d'ores et déjà identifier une difficulté naissante à travers la ituation de la rue de la Chaîne qui est totalement encombrée aux heures de sortie de l'école Sainte-Marie. De plus, la configuration actuelle de la circulation dans ce secteur nous semble être source de confusion et de difficultés. C'est pourquoi la Ville de ROUEN engage une procédure de concertation entre les habitants, les conseils de quartier, l'école Sainte-Marie et les élus, afin d'élaborer des réponses aux nouveaux problèmes : - en étudiant la possibilité de mettre en place un plan de déplacement d'école pour Sainte-Marie, - en étudiant la possibilité de piétonniser les rues de la Chaîne, des Arsins et de la Croix de Fer, - en étudiant la possibilité de mettre en place des mesures accompagnatrices visant à améliorer la vie des habitants et donc à rendre plus faciles les futures étapes de la piétonnisation. » Je vais aller très vite, ce qui me permettra de passer sur toute la série de critiques que nous avions à émettre sur la façon dont vous avez abordé ce sujet, les contradictions apparentes, en tout cas pour nous élus, entre le document de septembre sur le plan de circulation et cette réalisation début février, toute une série de paramètres que j'aurais voulu creuser, mais, l'heure avançant, je n'en prendrai pas le temps. Mme LEFORESTIER avait raison de souligner une sorte de continuité des deux motions, puisque celle-ci vient essayer de pointer les difficultés qu'a entraînées la mise en place de ce nouveau secteur piétonnier rues Saint-Lô, aux Juifs, des Carmes, Saint-Nicolas, de la Poterne et Percière avec toute une série de choses un petit peu particulières, après l'aménagement de la place des Carmes dont certains se sont largement emparés comme étant une belle réalisation. On peut remarquer que c'est un peu dommage de ne pas avoir pu, comme vous l'expliquiez au sujet de la motion précédente d'ailleurs, essayer de trouver une cohérence globale, un plan global, plutôt que d'agir par petits bouts. Force est de constater que c'était plutôt là votre façon de faire, et c'est pour cette raison que nous pensons qu'il faut lancer les choses par le petit bout de la lorgnette, rappelez-vous ce vieux débat entre nous. Ceci étant dit, on peut quand même se poser la question de savoir comment on peut s'arranger avec les voitures et l'institution Sainte-Marie sur les deux voies que constituent la rue des Arsins et la rue de la Croix de Fer, et toute une série de problématiques engendrées par ce nouveau secteur piétonnier. Je n'y reviendrai pas, je n'aurai pas la cruauté de parler de l'espace « Park en Ciel » mis en impasse au moyen de gros plots bétonnés sur une place qui vient d'être refaite, en attendant, j'imagine, les bornes télescopiques. Il est nécessaire d'agir sur ce sujet et assez rapidement, comme on l'a vu à la réunion au Palais de Justice, réunion qui s'est tenue dans une salle des plus magnifiques, où le représentant du Palais de Justice était particulièrement déçu, car, en définitive, on ne lui posait pas de question sur la rénovation du Palais de Justice, mais uniquement sur le volet circulation. Or, et c'est bien normal, c'était une préoccupation véritable des habitants que de pouvoir discuter de ce sujet, puisqu'il n'avait pas été véritablement présenté. Nous considérons que, pour éviter des nouveaux problèmes aux habitants, pour leur permettre d'accepter plus facilement la piétonnisation et essayer de les convaincre que c'est une bonne chose, il est nécessaire de travailler sur des mesures connexes, accompagnatrices, autour de cette piétonnisation. Encore une fois, essayer d'évoluer vers un peu plus de globalité plutôt que de plaquer ici des rues piétonnes sans penser aux espaces au sens géographique du terme ni aux espaces au sens du temps, c'est-à-dire à l'évolution de cette piétonnisation. C'est pourquoi nous souhaitons que la Ville de ROUEN engage une procédure de concertation entre les habitants, les conseils de quartier, l'école Sainte-Marie et les élus, afin d'élaborer des réponses aux nouveaux problèmes. Nous pensons qu'il faut étudier la possibilité de mettre en place un plan de déplacement d'école pour l'institution Sainte-Marie. Vous le savez, car j'imagine que vous avez eu des retours par courrier, par témoignage, il y a là aux horaires d'entrée et de sortie de cette institution, rue de la Chaîne, rue de la Croix de Fer et rue des Arsins, des difficultés absolument atroces qui enlèvent tout son charme à la place des Carmes et qui vont à l'opposé de votre objectif, celui que vous aviez présenté. Nous considérons aussi qu'il faut rapidement étudier la possibilité de piétonniser les rues de la Chaîne, des Arsins et de la Croix de Fer, au moins la rue de la Chaîne dans un premier temps dans le cadre de ce plan de déplacement d'école, afin de pouvoir limiter l'encombrement de ce secteur par des voitures qui entrent, qui utilisent éventuellement le stationnement « Park en Ciel », mais qui ressortent par d'autres secteurs piétonniers sur lesquels je vous ferai remarquer qu'il y a finalement très peu de trottoirs et très peu de capacité de déplacement pour les piétons. Enfin, nous considérons qu'il est nécessaire de travailler, et ceci en concertation avec l'ensemble des acteurs, à la mise en place de mesures accompagnatrices visant à améliorer la vie des habitants et donc à rendre plus faciles les futures étapes de la piétonnisation. Je sais que vous avez annoncé une série de concertations, dont on n'a aujourd'hui ni la méthode ni le fond, et nous considérons qu'il est nécessaire d'avancer plus rapidement pour pouvoir permettre aux habitants d'appréhender la piétonnisation comme une évolution positive de leur ville et de leur vie, plutôt que comme une contrainte à laquelle ils doivent s'adapter et qui génère de nouveaux problèmes. |
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| Année : | 2005 | |||||
| Catégorie : | ||||||
| Page : | 50 | |||||
| Rapporteur : | ||||||
| Débats : | ||||||