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Fiche Conseil
 
Séance : 05/11/2004
Libelle : Utilisation du Marité. Intervention
Document : La question de l'opération «Thalassa» est une question importante. Il ne faut pas naturellement considérer ce qui se dit de-ci de-Ià, et en général dans le cadre d'informations assez approximatives ; il faut considérer objectivement les choses.
Nous avons lancé cette opération pour faire profiter le Marité, la ville de ROUEN et nos partenaires d'une opération de notoriété pendant quelques mois, jusqu'au mois d'avril.
Cette opération rapporte d'ailleurs environ 300.000 € ; donc elle donne lieu à paiement par « Thalassa ». N'imaginez pas un seul instant que nous ayons proposé ce bateau sans contrepartie financière.
Ce bateau fait parler beaucoup de lui tous les vendredis. Je me réjouis que l'audience de « Thalassa » ait augmenté, car, à travers cette audience, c'est aussi, grâce à la notoriété de ce bateau, de cet élément de son patrimoine, un moyen pour la Normandie d'être mieux appréhendée. C'est un élément de notre patrimoine maritime, puisque ce bateau en bois est le seul aujourd'hui en état de naviguer, le dernier terre-neuvas ou terre-neuvier en état de naviguer aujourd'hui.
Au mois d'avril, le bateau va revenir à ROUEN. Nous n'allons pas rééditer l'opération « Thalassa », ni avec « Thalassa », ni avec un autre organisme du même genre. Simplement, nous avons bénéficié d'un effet d'amplification formidable et, au printemps prochain, ce bateau sera probablement aussi connu que le Belém ou la Recouvrance ou l'Etoile ou la Belle Poule. Nous en bénéficierons tous, ROUEN y compris.
Dans l'intervalle, bien entendu, nous essaierons d'utiliser le bateau pour des opérations de promotion économique de ROUEN. Je me rendrai moi-même à BORDEAUX, au mois de décembre, où je rencontrerai un certain nombre de chefs d'entreprise à bord du bateau, pour plaider la thèse d'une implantation à ROUEN. Je ferai la même chose au mois de mars, avec des représentants de la Communauté d'Agglomération, à CANNES au M.I.P.I.M. (Marché International des Professionnels de l'Immobilier) qui est le plus grand salon immobilier d'entreprises qui existe en France ; je m'y rendrai avec M. ZIMERAY et M. SANCHEZ et le bateau nous servira, puisqu'il sera à CANNES à ce moment-là.
L'attractivité de ROUEN mérite un sujet à elle seule. Vous avez vu l'enquête du journal «L'Entreprise» qui classe l'agglomération de ROUEN au troisième rang des agglomérations de plus de 150.000 habitants en termes d'attractivité. Là aussi, ne boudons pas notre plaisir. Quand les résultats sont encourageants, profitons-en. Cessons de nous dénigrer nous-mêmes en permanence. J'en appelle à tous ceux qui ont une responsabilité dans ce domaine, ils se reconnaîtront.
Etoile Marine Croisières doit à la Ville, au Groupement d'Intérêt Public G.I.P.) plus exactement, la production de comptes qui seront rendus à la fin de l'année conformément à ce qui est prévu dans le cahier des charges.
D'ailleurs, si vos amis du conseil général et du conseil régional avaient souhaité eux-mêmes participer au G.I.P., ils auraient aujourd'hui tous les éléments d'information. Ils n'ont pas souhaité le faire, c'est leur droit le plus absolu. Ils ont souhaité financer l'acquisition, mais non pas participer au Groupement d'Intérêt Public. C'est leur point de vue, je le respecte, mais je le regrette. Je leur ai d'ailleurs dit dés l'origine que j'aurais trouvé beaucoup plus intelligent qu'à plusieurs nous définissions la vocation de ce navire, y
compris le conseil général de la Seine-Maritime, y compris le conseil régional de Haute-Normandie.
Pourquoi la ville de FECAMP l'a-t-elle fait? Pourquoi le conseil général de la Manche l'a-t-il fait? Et pourquoi ces deux partenaires plus proches ne l'ont-ils pas fait ? Ce sera pour moi toujours une source de mystère, je m'interrogerai toujours sur cette politique sélective qui n'a pas beaucoup de sens.
Nous aurons bien entendu des comptes. Nous serons très vigilants. Le conseil d'administration du G.I.P. sera là pour cela et examinera tous les aspects.
Sur le plan social et scolaire, en règle générale, nous avons l'intention — d'ailleurs Edith BEAUD-DELECLUSE a déjà pris des initiatives en interrogeant les écoles et au-delà tous les établissements scolaires de ROUEN —, nous avons l'intention, disais-je, comme nous nous y étions engagés, de permettre à des jeunes d'effectuer des classes de découverte sur le Marité, lorsqu'au printemps prochain celui-ci reviendra à son port d'attache, qui est ROUEN. Il n'y a rien dans tout cela de préoccupant. Il n'y a pas de mystère. Il n'y a que des choses simples et, si l'on voulait considérer un instant que notre intérêt commun est de promouvoir ROUEN et la Normandie en général, peut-être nous interrogerions-nous préalablement sur telle ou telle prise de position ou telle ou telle déclaration.
Si vous me permettez une image facilement trouvée, nous sommes malgré tout, en ce qui concerne l'avenir économique, culturel, social de ROUEN et de sa région, dans le même bateau. Donc, il est tout à fait important que nous puissions travailler de concert et de conserve — les deux expressions sont en effet possibles —.
 
Année : 2004
Catégorie : Sport et jeunesse
Page : 57
Rapporteur :
   
Débats :
   
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