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Fiche Conseil
 
Séance : 08/12/2000
Libelle : Service de l'eau. Station de traitement des sources du Robec. Reconstruction. Marché. Avenant
Document : L'installation de traitement par ultrafiltration des eaux des captages du Robec est en cours de construction sur le site de l'usine de la Jatte. Les travaux se déroulent normalement et la mise en service est programmée pour le 1er trimestre de l'année 2001.
Dans le cadre de la procédure réglementaire applicable au traitement de l'eau potable, la Ville a été amenée à soumettre un dossier aux autorités sanitaires, en vue d'obtenir l'autorisation de mettre l'équipement en exploitation. Après avis du Conseil Supérieur d'Hygiène Publique de France, un arrêté assorti de conditions a été pris par M. le Préfet.
Dans le même temps, une révision des normes de potabilité a été mise à l'étude. Etabli à partir de la directive 98/83 du 3 novembre 1998 du Conseil de l'Union Européenne et relative à la qualité des eaux destinées à la consommation humaine, un décret de transposition en droit français des niveaux de qualité devrait être publié au début 2001. Le texte de ce décret, à partir duquel les performances des installations de traitement par filtration seront appréciées, a pris en compte les évolutions récentes dans la connaissance des risques liés à l'utilisation des nappes d'eau souterraines peu protégées, telles que la nappe de craie du sous-sol haut-normand, dont les émergences du Robec sont issues.
En particulier, le niveau du paramètre «turbidité», qui caractérise la finesse de l'épuration, a été divisé par un facteur quatre, pour respecter le principe de précaution.
L'équipement en cours de réalisation est conçu pour fournir une eau conforme aux
normes qui étaient en vigueur en 1998 lors du lancement de l'appel d'offres. S'agissant d'un procédé particulièrement performant, il sera capable de respecter la future réglementation, mais au prix d'une réduction de sa capacité nominale.
Pour les autres usines de filtration dont est dotée la Ville et qui utilisent des procédés plus classiques, les réductions de capacités qui devront être observées pour satisfaire les nouvelles exigences de traitement seront beaucoup plus contraignantes. Les équipements devront à terme être complétés par un étage d'affinage complémentaire.
L'addition de ces réductions de capacité de production risquerait de remettre en cause l'équilibre du schéma d'agglomération de production d'eau. Le service de l'Eau a donc étudié avec le constructeur de l'unité d'ultrafiltration la possibilité de réaliser des adaptations à l'équipement, qui lui permettraient de respecter la future réglementation sans réduction de sa capacité nominale.
Les travaux consisteraient à accroître la surface de filtration membranaire de 20 % et à mettre en place les dispositifs de contrôle imposés dans l'arrêté préfectoral d'exploitation mentionné plus haut. S'ils sont entrepris alors que l'usine est encore en cours de construction, ces travaux d'adaptation seront
moins coûteux que s'ils sont réalisés une fois la totalité de l'équipement achevé.
Il vous est donc proposé d'avenanter le marché initial, afin de prendre en compte le surcoût représenté par ces travaux, estimés à 1.473.020 F H.T., ainsi que les coûts en augmentation et en réduction résultant des adaptations qui se sont révélées indispensables en cours de chantier et qui s'élèvent à 274.420 F H.T. Le montant total des travaux objets de l'avenant serait donc de 1.747.440 F H.T., ce qui porterait le montant du marché initial de 22.760.000 F H.T. à 24.507.440 F H.T. Il reste contenu dans l'enveloppe des crédits disponibles pour l'opération.
Le délai de réalisation initialement fixé à seize mois nécessite une prolongation de deux mois.
Le surcoût étant supérieur à 5 % du montant du marché, le projet d'avenant a fait l'objet d'un examen lors de la commission d'appel d'offres du 17 novembre 2000, qui a émis un avis favorable à sa passation.
 
Année : 2000
Catégorie : Propreté - Environnement
Page : 189
Rapporteur :
   
Débats :
   
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