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Fiche Conseil
 
Séance : 07/07/2000
Libelle : Hippodrome des Bruyères. Devenir. Intervention
Document : 42 bis.- M. Bertrand BELLANGER. - On a, à l'occasion du débat sur le schéma directeur, eu une information sur un espace situé sur la rive gauche de la Seine, certes beaucoup plus grand que la propriété rue du Champ du Pardon, qui pourrait être utilisé à un usage soit d'urbanisation, soit commercial. Je veux parler de l'hippodrome du Champ de Courses.
A l'occasion d'un rapport comme le précédent sur l'urbanisation dans un quartier et l'utilisation des espaces, je voudrais que vous nous rassuriez, M. le Maire, sur ce que pourrait devenir l'hippodrome du Champ de Courses. On a entendu beaucoup de choses, jusqu'à l'hypothèse de l'installation d'une grande surface sur le site.
Rassurez-nous, M. le Maire, parce que nous sommes inquiets.

M. le MAIRE. - Quand on veut raconter n'importe quoi pour prouver une thèse, on raconte vraiment n'importe quoi. Les jeux politiciens de la rive gauche ne m'intéressent pas.
Le Champ de Courses, comme vous le savez, appartient à la Ville de ROUEN. Ce n'est d'ailleurs pas un champ de courses ; en réalité, c'est 20 ou 22 terrains de football utilisés par les associations sportives de ROUEN et de l'agglomération, terrains qui sont absolument nécessaires à la vie sportive. Il n'est pas question de changer cela.
Pourquoi y a-t-il débat ? C'est un espace de 29 hectares et la Ville de SAINT-ETIENNE-DU-ROUVRAY a, dans son plan d'occupation des sols, une zone qualifié NA en bordure de la rue du Madrillet.
Je dis les choses très clairement, j'ai toujours dit la même chose, et cela en trois points :
1.- Le Champ de Courses doit rester un espace vert majeur de la rive gauche. Pour l'instant, ce sont des terrains de football. Dans les 10 ans à venir, cela restera des terrains de football, parce que je ne vois pas comment on pourrait s'en passer. Il n'y a donc pas de doute sur ce sujet.
2.- Dans le cadre des 5 ans d'études du schéma directeur, il n'a jamais été question du Champ de Courses. J'ai écrit par ailleurs, sur le sujet, que dans l'avenir ce terrain devait faire partie de la trame verte.
3.- Cela dit, sur 29 hectares, je considère qu'il n'est pas absurde, en l'absence de quelque étude que ce soit, qu'éventuellement, sous une forme ou sous une autre, 3 ou 4 hectares puissent être utilisés pour améliorer l'urbanisation du secteur. Je considère qu'utiliser intelligemment 3 ou 4 hectares pour améliorer l'urbanisation du secteur, c'est assurer la préservation de l'environnement. C'est tout aussi absurde de construire n'importe comment que de se refuser à construire dans de bonnes conditions.
Voilà ce que j'ai écrit et dit publiquement, cela a été repris par la presse. Tout cela me semble du plus élémentaire bon sens. Simplement, il y avait, dans la perspective des élections municipales, besoin de faire une opération politicienne dans un lieu que vous imaginez, ce qui a amené en conséquence des débats inutiles.
 
Année : 2000
Catégorie : Domaine public - Urbanisme - Equipement
Page : 117
Rapporteur :
   
Débats :
   
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