Conseils Municipaux depuis 1995

Fiche Conseil
 
Séance : 01/10/1999
Libelle : Musées de Rouen. Musée des Beaux-Arts. Exposition "Gustave Moreau". Tarifs. Demande de subvention. Convention de mécénat. Autorisation
Document : Les expositions de peintures présentées au musée des Beaux-Arts s'attachent à
rassembler des oeuvres dans une logique thématique ou rétrospective et essaient de revêtir un caractère événementiel, afin d'attirer plus particulièrement l'attention du public. Les grandes expositions alternent avec les «expositions-dossiers» qui offrent un éclairage sur un aspect plus resserré de l'histoire de l'art, mais toujours avec la même ambition didactique et d'éveil de la sensibilité des visiteurs.
Ainsi, en 2000, la première exposition de peintures serait une exposition-dossier consacrée à un tableau de Gustave MOREAU conservé au musée des Beaux-Arts, «Diomède dévoré par ses chevaux» (huile sur toile, 138 x 84,5 cm). Son objectif sera de rapprocher du tableau rouennais des oeuvres (esquisses, peintures, oeuvres sur papier) conservées au musée Gustave Moreau à PARIS et une autre oeuvre majeure d'une collection américaine.
Le sujet de «Diomède dévoré par ses chevaux» est tiré de l'un des douze travaux d'Hercule, héros auquel MOREAU avait songé consacrer un polyptyque et qui lui inspira plusieurs compositions. L'artiste, dès sa jeunesse, avait aimé représenter des chevaux, et le souvenir de GERICAULT est ici très présent. Après sa présentation au Salon de 1866, MOREAU est sollicité, par l'intermédiaire de son cousin Jules MOREAU installé à ROUEN, pour y exposer son oeuvre. A l'Exposition municipale des Beaux-Arts, il reçoit une médaille d'or. Acheté par la Loterie, le tableau passe ensuite dans la collection de DUVIVIER, que la famille légua au musée de ROUEN, en 1931.
Outre l'opportunité de rassembler des oeuvres jamais rapprochées sur ce sujet, l'exposition-dossier sera l'occasion d'étudier l'impact de l'Exposition municipale des Beaux-Arts à ROUEN, à l'époque.
Cette exposition aurait lieu de la mi-février à la mi-mai 2000, dans la salle «1 F» du musée des Beaux-Arts, contiguë à la salle d'exposition temporaire. Environ 7.000 visiteurs sont attendus. Des visites-conférences ainsi que des ateliers leur seraient proposés par le département des publics des musées. Un petit journal accompagnerait l'exposition.
Le transport des oeuvres empruntées à PARIS serait assuré par les techniciens des musées de ROUEN. Le transport de l'oeuvre de NEW YORK serait en revanche confié à un transporteur spécialisé. Cette dépense de transport représenterait la majeure partie du budget de l'exposition-dossier, qui peut se détailler comme suit :
DEPENSES RECETTES
- transport 70.000 F - billetterie 60.000 F
- assurances 20.000 F - D.R.A.C. 60.000 F
- surveillance 40.000 F
- communication 15.000 F Sous-total 120.000 F
- comité scientifique 10.000 F
- publication 20.000 F - charge nette Ville de
- scénographie 5.000 F ROUEN 60.000 F
TOTAL 180.000 F TOTAL 180.000 F
Les droits d'entrée seraient de 20F (3,05 E) pour le plein tarif et de 10 F (1,52 €) pour le tarif réduit. Le tarif «musée + exposition» serait de 30F (4,57 E) pour le plein tarif et de 17 F (2,59 E) pour le tarif réduit. Sur la base de ces tarifs, d'une fréquentation attendue de 7.000 visiteurs et du pourcentage de
bénéficiaires de la gratuité, les recettes de la billetterie devraient se monter à 60.000 F.
Une subvention de 60.000 F de la Direction Régionale des Affaires Culturelles (D.R.A.C.) pourrait être accordée. Par ailleurs, dans le cas où un organisme privé accorderait un soutien financier, cette participation viendrait en déduction de la charge supportée par la Ville.
 
Année : 1999
Catégorie : Culture - Sport - Relations internationales
Page : 221
Rapporteur :
   
Débats :
   
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