Conseils Municipaux depuis 1995

Fiche Conseil
 
Séance : 26/03/1999
Libelle : Musées de Rouen. Acquisitions. Programme 1999. Demande de subvention. Autorisation
Document : Le dynamisme des collections permanentes des musées passe notamment par l'acquisition d'oeuvres importantes. Une acquisition est en effet l'occasion de compléter certaines parties des collections ou de présenter un thème en rapport direct avec le contexte artistique et historique local. Dans cet esprit, il vous est proposé d'approuver le programme d'acquisitions pour les collections des musées de la Ville en 1999, comme suit.
1.- Lambert JACOBSZ, «La Parabole des ouvriers de la onzième heure», huile sur toile(158 x 174 cm).
Les peintures des écoles du Nord au musée des Beaux-Arts de ROUEN appellent des oeuvres fortes. «La Parabole des ouvriers de la onzième heure» par Lambert JACOBSZ, peintre hollandais (AMSTERDAM, 1598 - LEUWARDEN, 1636), s'inscrit à la fois dans le courant pré-rembranesque et dans le caravagisme. On peut y apprécier la qualité des coloris et de la composition et l'originalité d'un sujet rarement traité.
Cette oeuvre est en vente chez M. LEEGENHOEK, marchand parisien, au prix maximum
de 800.000 F. En cas d'acquisition, cette oeuvre entrerait dans les collections du musée des Beaux-Arts sous le n° d'inventaire 999.1.1.
2.- John Michael WRIGHT, «Henry Arundell, troisième Lord Arundell de Wardour (1607-1694) et sa femme Cecily (1610-1676) au pied de la Croix», huile sur toile (187,4 x 155 cm), vers 1665.
A ROUEN, seule la peinture anglaise n'est pas représentée dans les collections du XVIIème siècle. Cette oeuvre est restée jusqu'à ce jour dans la famille ARUNDELL, protecteurs de l'art au XVIIème siècle. Fervent catholique, Lord Henry ARUNDELL accéda en 1643 au titre de Comte du Saint Empire. En 1656, il trouva refuge en France et, en 1667, sa fille unique Cecily entra chez les clarisses anglaises à ROUEN. John Michael WRIGHT est un peintre représenté dans les grandes collections anglaises et notanunent à la National Portrait Gallery.
Le tableau est mis en vente par The Weiss Gallery, lb Albermarle Street, Londres WIX 3HF, au prix négocié de 200.000 F. En cas d'acquisition, cette oeuvre entrerait dans les collections du musée des Beaux-Arts sous le n° d'inventaire 999.1.2.
3.- Fabrique GUILLIBAUD, «Grand plat creux, décor de faïence de Rouen», diamètre 42 cm (c.1720-30).
Cette pièce, seul exemplaire repéré où l'on retrouve les motifs de crabe et de carpe, provient de l'ancienne collection BLANCA-LOBRE. Elle est très proche de son modèle en porcelaine de l'époque Kang-hi (fin XVIIème). La fine souplesse de son exécution est beaucoup plus détaillée que dans les pièces classiques.
Mise en vente chez M. METAIS, antiquaire à ROUEN, après négociation au prix de
65.000 F. elle entrerait dans les collections du musée de la Céramique sous le n° d'inventaire 999.3.1.
Les crédits d'acquisition disponibles au budget primitif 1999 s'élèvent à 430.581 F. La contribution du Fonds Régional d'Acquisition des Musées (F.R.A.M.) est susceptible de financer 60 % du coût global d'acquisition. Dans le cas où la contribution du F.R.A.M. serait inférieure à 60 %, les musées s'engagent à financer le complément par appel au mécénat. Dans le cas où la contribution du F.R.A.M. serait supérieure à 60 %, les crédits des musées non consommés redeviendraient disponibles pour d'autres acquisitions.
La prochaine réunion de la commission du F.R.A.M. se tiendra en septembre 1999. I1 est cependant important de pouvoir acquérir ces oeuvres dans les meilleurs délais, compte tenu de leur grand intérêt sur le marché de l'art.
Les musées proposent le plan de financement suivant pour l'acquisition des trois oeuvres, dont le coût total s'élève à 1.065.000 F :
- participation de la Ville de ROUEN 426.000 F
- subvention du F.R.A.M. (60 %) 639.000 F
TOTAL 1.065.000 F
 
Année : 1999
Catégorie : Culture - Sport - Relations internationales
Page : 204
Rapporteur :
   
Débats :
   
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