Conseils Municipaux depuis 1995

Fiche Conseil
 
Séance : 13/11/1998
Libelle : Eglise Saint-Jean-Eudes. Restauration. Participation de la Ville. Autorisation
Document : La Ville de ROUEN a été saisie en juillet dernier d'une demande d'aide émanant de l'Archevêché de ROUEN, pour la restauration de l'église Saint-Jean Eudes, qui appartient à l'Association Diocésaine du diocèse de ROUEN. Cette église paroissiale, située sur le plateau des Sapins, a été construite entre 1926 et 1929 par l'architecte Robert DANIS, dans un style néobyzantin.
L'état de dégradation de l'édifice (clocher et parties supérieures) avait conduit l'Association Diocésaine à déposer un permis de démolir auprès de la mairie de ROUEN, en janvier 1998. L'annonce de cette démolition, fortement relayée par les médias, avait suscité une vive émotion dans la population et mobilisé les associations de sauvegarde.
Avant de se prononcer sur le permis de démolir, le Maire de ROUEN avait demandé des expertises techniques complémentaires et sollicité la Direction Régionale des Affaires Culturelles (D.R.A.C.) sur l'intérêt historique et patrimonial de l'édifice.
Des expertises ont été alors réalisées avec l'aide du laboratoire de recherche des monuments historiques. Celui-ci préconise une consolidation de l'ossature par un système de régénération du béton et la passivation électrochimique des ferraillages.
Le 25 juin 1998, la Commission Régionale du Patrimoine Historique, Archéologique et Ethnologique s'est prononcée à l'unanimité pour l'inscription de l'église, du presbytère et du jardin à l'Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques.
Aujourd'hui, la décision de conserver l'édifice, qui est désormais inscrit à l'Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques, est acquise et les travaux de restauration indispensables pour la mise en sécurité de l'église ont été chiffrés par le cabinet d'architecte Alain ROBINNE à 3.680.314 F H.T., soit
4.438.459 F T.T.C.
Le diocèse a sollicité l'aide des pouvoirs publics pour faire face au financement de ces travaux et a notamment demandé à la Ville de participer à la restauration de l'église par l'octroi d'une subvention «importante», dont toutefois le montant n'a pas été fixé.
Bien qu'elle ne soit pas propriétaire de l'église, car construite après la loi de séparation des Eglises et de l'Etat (loi du 9 décembre 1905), la Ville pourrait apporter une aide à l'Association Diocésaine, comme l'autorise l'article 2 de la loi du 25 décembre 1942.
Compte tenu des participations possibles de l'Etat et du Département, une aide de la Ville à hauteur de 10 % des travaux pourrait être apportée, pour un montant maximal de 444.000 F. Cette aide serait versée après la signature d'une convention entre la Ville et l'Association Diocésaine, et l'accord effectif des autres partenaires sollicités.
 
Année : 1998
Catégorie : Culture - Sport - Relations internationales
Page : 181
Rapporteur :
   
Débats :
   
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