Conseils Municipaux depuis 1995

Fiche Conseil
 
Séance : 31/03/1995
Libelle : Services municipaux. Direction de l'organisation des Moyens Techniques de Gestion. Système informatique. Redéploiement et nouvelles applications. Schéma directeur 1995-1999 et plan pluriannuel 1995-1997
Document : Jusqu'à une époque récente, les outils informatiques étaient répartis en trois catégories : la micro-informatique, la mini-informatique et l'informatique centrale.
Aujourd'hui, les évolutions technologiques font que ces notions disparaissent pour finalement offrir des ordinateurs petits en taille, mais aussi puissants que certains ordinateurs centraux, et ce grâce à une technique de fabrication de puces électroniques de plus en plus intégrées.
Ces innovations très rapides et continues offrent des gains de performances tels que les coûts des matériels proposés ne cessent de décroître, permettant ainsi de sortir d'une logique d'informatique centrale, lourde, coûteuse en investissement, en extensions et en fonctionnement, logique contenue dans les
systèmes «propriétaires» propres à chaque constructeur.
Ainsi, depuis quelque temps, le marché de l'informatique offre des matériels standardisés fonctionnant avec des systèmes d'exploitation communiquants comme Unix ou Windows NT, conduisant à la mise en place de systèmes de gestion de bases de données accessibles à tous les micro-ordinateurs, sur lesquels
l'utilisateur peut disposer de progiciels d'un coût réduit du fait de leur forte diffusion.
Cette nouvelle informatique présente des avantages sur le plan des fonctionnalités et des coûts :
- Les serveurs et postes de travail très évolutifs ont des coûts qui diminuent sans cesse.
- Les ordinateurs de la nouvelle génération peuvent, avec leur ratio prix/performances, jouer le rôle de serveurs de données et donc remplacer à terme l'ordinateur central de type Bull DPS 7000 que la Ville a acquis en août 1988.
- Les logiciels d'exploitation standard permettent les ouvertures et l'interconnexion des matériels.
- Les standardisations des matériels et des logiciels d'exploitation font que le marché n'est plus cloisonné entre matériels de différents constructeurs. Ceci permet, avec l'effet de volume et la concurrence entre producteurs de matériels et éditeurs de logiciels, de présenter des produits performants à des coûts de
moins en moins élevés.
- Les progiciels d'applications ont une facilité d'usage de plus en plus élaborée et des performances fonctionnelles très supérieures à ce qu'elles étaient il y a encore peu de temps.
- Cette évolution générale permet d'aborder de nouveaux champs d'applications.
Les études techniques et économiques démontrent que l'on peut mettre en oeuvre
maintenant les nouvelles technologies et les architectures ouvertes dites «client/serveur».
Ainsi, grâce à une départementalisation de l'informatique et au réseau de
télécommunications standardisées permettant une accessibilité générale aux bases de données, sous réserve bien sûr des règles de sécurité et de confidentialité des données, on aboutit à une architecture permettant en particulier une mise en place progressive du «guichet unique», qui facilitera les différentes démarches du public en effaçant les distances entre postes de travail et serveurs de données.
1.- UN NOUVEAU SCHEMA DIRECTEUR INFORMATIQUE 1995-1999
Les récentes évolutions technologiques apportant d'une part de nouvelles fonctionnalités économiquement abordables, la Ville devant d'autre part revoir son système informatique central Bull DPS 7000 pour des raisons de vétusté et d'obsolescence, il convient maintenant de décider de la stratégie de développement de l'informatique pour les années à venir.
Aussi, suite aux études techniques et économiques préliminaires effectuées en vue de clarifier les enjeux financiers, technologiques et organisationnels, et après l'intervention d'un cabinet expert en matière d'architecture de systèmes informatiques répartis, il vous est proposé un nouveau schéma directeur
d'informatisation pour les années 1995-1999 mettant en oeuvre une nouvelle architecture informatique dite «en client/serveur», sur la base de serveurs de données et de réseaux locaux de micro-ordinateurs (cf. schéma n° 1 joint au dossier).
Il comprend les deux axes de développement principaux suivants :
- le redéploiement de l'informatique existante,
- l'informatisation des nouveaux besoins qui sont apparus.
Il.- LE REDEPLOIEMENT DE L'INFORMATIQUE EXISTANTE
Les applications existantes sur l'ordinateur central peuvent être classées en deux catégories (cf. annexe n° 2) :
- celles qui peuvent être départementalisées sans grandes difficultés techniques,
- celles qui nécessitent des choix d'organisation et d'architecture technique, dans la mesure où elles intéressent la plupart des services municipaux.
Aussi l'expertise demandée a-t-elle porté essentiellement sur les scénarios possibles de redéploiement des Systèmes Informatisés de Gestion des Finances et du Personnel (S.I.G.F. et S.I.G.P.) qui utilisent aujourd'hui plus de 70 % du temps de travail de l'ordinateur central.
L'analyse comparative des scénarios envisagés fait ressortir clairement que seule la solution consistant à acquérir de nouveaux progiciels sur des plates-formes standard du marché est la seule réaliste, car elle présente le meilleur rapport coûts/performances (cf. annexe n° 3).
Ainsi, la stratégie qui vous est proposée aujourd'hui implique l'adhésion à une politique de mutation, car le scénario préconisé impose une conduite du changement à un rythme soutenu.
En effet, le redéploiement de l'informatique existante nécessite (cf. annexe n° 4) :
- la mise en place de nouvelles infrastructures informatiques,
- la refonte des applications existantes fonctionnant sur l'ordinateur central.
2.1.- Les besoins en nouvelles infrastructures
Les besoins en nouvelles infrastructures sont de trois natures :
- les besoins en câblage des bâtiments,
- les besoins en micro-ordinateurs en remplacement des terminaux existants,
- les besoins en formation pour le personnel du service informatique.
2.1.1.- Les besoins en câblage des bâtiments
On ne peut effectuer de gestion informatique décentralisée sans câblage généralisé des locaux. Aussi faut-il prévoir l'extension du câblage de type Ethernet dans tous les bureaux administratifs et plus particulièrement :
- le câblage de la totalité de l'Hôtel de Ville : commencé en 1994 avec le deuxième étage soit 250 prises, il convient d'installer quelque 260 prises supplémentaires pour le rez-de-chaussée, les 1er et 3eme étages. Cela représente un budget d'investissement de 650.000 F,
- le câblage des locaux annexes de l'Hôtel de Ville, rue Bourg l'Abbé, avec, pour quelque 140 prises, un budget d'investissement de 350.000 F.
2.1.2.-Les besoins en micro-ordinateurs
Afin de permettre une architecture en «client/serveur> de l'ensemble des applications, et notamment celles des gestions financières et du personnel, il est nécessaire de remplacer les 60 terminaux existants par des micro-ordinateurs connectables aux différents serveurs par le câblage préalablement réalisé.
Ceci implique un investissement de l'ordre de 1.260.000 F, auquel il y aura lieu d'ajouter les frais de télécommunication supplémentaires dus à l'augmentation des débits des lignes spécialisées. Ceux-ci sont estimés à 21.600 F par ligne et par an soit, pour les 17 sites extérieurs recensés, un budget total complémentaire de 367.200 F T.T.C. par an.
2.1.3.- Les besoins en formation du service informatique
Les objectifs et missions du service informatique étant de mettre en oeuvre une nouvelle informatique répartie, avec une assistance des utilisateurs et une gestion des réseaux locaux renforcées, il est nécessaire de prévoir la (re-)formation des informaticiens pour assurer les mutations techniques en matière de :
- gestion de réseaux locaux et de télé-administration des réseaux à distance,
- systèmes informatiques à base d'architecture client/serveur,
- système d'exploitation de type Unix et automatisation de leur administration,
- système de gestion de bases de données relationnelles et langages de requêtes.
Ces besoins de formation sont estimés à 120.000 F par an pendant 3 ans.
2.2.- Les besoins de refonte des applications existantes
Ils sont de deux types :
- ceux concernant les applications ouvertes au public,
- ceux visant les applications de gestion.
2.2.1.- Les applications ouvertes au public (les estimations par projet sont indiquées avec, en premier l'investissement T.T.C., en second les coûts de fonctionnement T.T.C. annuels)
Il s'agit de :
- la gestion des actes d'état civil et des cimetières, dans un contexte de réseau local de micro-ordinateurs et de décentralisation des consultations directes dans les deux mairies annexes existantes (675.000 F / 57.800 F),
- la gestion des procédures pour les élections politiques et professionnelles, dans un contexte de réseau local de micro-ordinateurs (745.000 F / 50.000 F),
- la gestion des différentes aides sociales (légales, facultatives, Revenu Minimum d'Insertion, aides ménagères etc.) sur un serveur spécialisé décentralisé avec des micro-ordinateurs localisés au Centre Communal d'Action Sociale (C.C.A.S.) et dans les annexes, en liaison avec le réseau de l'Hôtel de Ville en vue de bénéficier des moyens de la Ville pour les gestions financières et du personnel ; les dépenses seront à prévoir en 1996 sur le budget propre au C.C.A.S. (1.700.000 F / 176.000 F),
- la gestion des prêts des bibliothèques de quartier, sur la base d'un réseau intégrant les bibliothèques rue des Capucins, des Sapins, de la Grand'Mare et des Espaces du Palais (reprenant l'activité des sites du Théâtre des Arts et de Verdrel), sur les même types d'outils que ceux déjà choisis pour la bibliothèque-discothèque Saint-Sever actuellement en cours d'informatisation (1.000.000 F / 180.900 F).
2.2.2.- Les applications de gestion
Il s'agit de refondre, dans un contexte d'informatique décentralisée, les outils de gestions comptable, financière, analytique et des ressources humaines des services municipaux, en adéquation avec la réforme comptable dite M.14 pour laquelle la Ville s'est portée candidate pour être site expérimental à compter
du 1er janvier 1995.
Il faudra donc choisir les progiciels permettant d'améliorer les fonctions existantes et intégrer les secteurs non encore directement connectés, comme la gestion pluriannuelle des marchés, des autorisations de programmes et des crédits de paiement, des stocks, des amortissements, de la comptabilité
analytique, la production des tableaux de bord et du bilan social du personnel. Cela nécessitera :
- un nouveau logiciel de gestion financière (722.000 F / 70.900 F),
- un nouveau logiciel de gestion des ressources humaines et des paies des personnels de la Ville ( 761.000 F / 75.700 F),
- des nouveaux serveurs centraux standard auxquels accéderont quelque 60 micro-
ordinateurs installés dans les services pour les gestions financière et des ressources humaines (1.028.000 F / 138.800 F).
En outre, dans la continuité des besoins de gestion de la Ville, il y aura lieu de :
- refondre et d'étendre la gestion analytique des services municipaux avec des micro-ordinateurs en réseau, avec notamment la re-facturation des prestations internes, en remplacement des outils existants (1.1 15.000 F / 68.000 F),
- refondre sur micro-ordinateurs la gestion de la facturation des droits de voirie exploitée actuellement sur l'ordinateur central (85.000 F / 10.000 F),
Ill.- LES NOUVEAUX BESOINS (cf. annexe n° 5).
La liste des nouveaux projets proposée ci-après, loin d'être exhaustive, est axée sur la satisfaction :
- des besoins de la population,
- des besoins internes de gestion.
3.1.- Les besoins de la population
Ce sont principalement :
- la gestion de la billetterie du musée des Beaux-Arts, correspondant mieux aux besoins de gestion (126.000 F / 77.500 F),
IV.- LES COUTS DU NOUVEAU SCHEMA DIRECTEUR 1995-1999
Les coûts du schéma directeur 1995-1999 qui vous est proposé sont les suivants :
4.1.- Pour le redéploiement de l'informatique existante (cf. annexe n° 4) :
- un budget d'investissement de 9.000.000 F T.T.C. sur 3 ans, soit 3.000.000 F T.T.C. par
- un budget de fonctionnement supplémentaire de l'ordre de 591.000 F T.T.C. par an, dont 62 % sont dus aux seuls coûts supplémentaires de télécommunication.
an en moyenne,
Il convient de souligner que nous vous proposons de faire l'impasse sur une étape intermédiaire comportant le remplacement de l'actuel ordinateur DPS, afin d'éviter une dépense de l'ordre de 2.200.000 F T.T.C., et ce malgré les risques certains quant à la maintenance d'un système qui sera âgé de 9 ans en juillet 1997, date à laquelle il pourra être retiré car remplacé par de multiples serveurs.
Cependant, nous réévaluerons fin 1995 le niveau de risques encourus afin de prévoir les mesures de sauvegarde éventuellement nécessaires dans le cadre du budget primitif de 1996.
4.2.- Pour les nouveaux projets (cf. annexe n° 5) :
- un budget d'investissement de 10.000.000 F T.T.C. sur 5 ans, soit 2.000.000 F par an en
- un budget de fonctionnement de l'ordre de 997.000 F T.T.C. par an.
4.3.- Pour l'ensemble du schéma directeur 1995-1999 :
- un budget d'investissement de 19.000.000 F sur 5 ans, soit 3.800.000 F par an en
- un budget de fonctionnement supplémentaire de 1.588.000 F T.T.C. par an.
Si l'on intégre la bureautique courante, dont le budget actuel est de l'ordre de
400.000 F T.T.C. par an, le schéma directeur qui vous est proposé nécessitera, sur la période 1995-1999, un budget moyen annuel, toutes dépenses confondues, de 12.200.000 F T.T.C., intérêts des emprunts contractés et frais de personnel compris (cf. annexe n° 6).
Ainsi, le ratio des dépenses informatiques par rapport au budget total de la Ville, qui est en moyenne de 1 % dans les grandes villes, passerait à ROUEN de 0,77 % en 1994 à :
- 0,87 % sur les trois premières années, si l'on considère les seules dépenses liées au redéploiement de l'informatique existante, donc un niveau équivalent à la situation actuelle,
- 1,04 % sur les cinq prochaines années, si l'on ajoute les dépenses liées aux nouveaux projets, soit un niveau comparable à celui des villes d'importance équivalente.
V.- LE PLAN PLURIANNUEL INFORMATIQUE
Le nouvel axe proposé pour l'informatique municipale va conduire, d'une part, à des investissements importants, notamment avec le redéploiement prioritaire des applications gérées actuellement sur l'ordinateur central, et d'autre part, à des changements de méthodes au niveau tant des informaticiens que des utilisateurs eux-mêmes.
Les enjeux organisationnels, financiers et techniques sont donc d'importance :
- le niveau d'investissement est de 3.800.000 F T.T.C. par an sur 5 ans,
- les limites à la flexibilité du schéma de décentralisation se trouvent être contenues dans la durée maximale de la maintenance du système informatique actuel Bull DPS 7000,
- aux implications du redéploiement de l'informatique, s'ajoutent les besoins nouveaux des services sans cesse croissants, tant les champs d'application de l'informatique s'élargissent de jour en jour.
Cependant :
- les nouveaux progiciels de gestion financière ne seront pas définitivement mis au point tant que la réforme comptable M.14 ne sera pas généralisée au 1er janvier 1997,
- les infrastructures ne sont pas immédiatement prêtes pour une décentralisation totale tant sur le plan du câblage des locaux que dans le domaine de l'équipement des services en réseaux locaux de micro-ordinateurs.
Ceci conduit à vous proposer pour les trois années à venir un plan de restructuration qui met en priorité les nécessités de redéploiement de l'informatique existante. Il sera constitué des phases suivantes (cf. annexe n° 4) :
5.1.- Programme pour l'année 1995
Dans le cadre du budget primitif de 1995, nous vous proposons les développements
suivants :
5.1.1.- La refonte des applications ouvertes au public que sont les gestions électorales, de l'état civil et des cimetières, avec des améliorations dans le service rendu et l'ergonomie des applications, soit un budget d'investissement de 1.420.000 F (plus 151.000 F par an en fonctionnement).
5.1.2.- Une première partie des infrastructures nécessaires (câblage, micro-ordinateurs devant remplacer les terminaux) estimée à 1.280.000 F.
5.1.3.- Un premier plan annuel de formation des équipes informatiques estimé à 120.000 F.
5.1.4.- Les applications simples et peu coûteuses de gestion des droits de voirie et des prix de revient, avec un budget d'investissement de 125.000 F (plus 10.000 F par an en fonctionnement).
Par ailleurs, nous vous proposons de réaliser les nouveaux projets suivants :
5.1.5.- La gestion de la billetterie du musée des Beaux-Arts, avec un budget estimé à 126.000 F (plus 77.500 F par an en fonctionnement).
5.1.6.- La première tranche de la gestion des prestations du secteur de l'enfance, avec les inscriptions scolaires, les garderies, les études surveillées, les crèches, les centres de loisirs etc. Les dépenses d'investissement étant évaluées à 1.000.000 F (plus 84.000 F par an en fonctionnement), nous proposons d'étaler son financement sur les deux exercices 1995 (500.000 F) et 1996 (500.000 F).
5.1.7.- La bureautique courante définie en fonction des besoins exprimés par les services et qui, après analyse, peut être estimée pour 1995 à 300.000 F (plus 77.500 F par an en fonctionnement).
Ainsi, le programme pour 1995 est évalué à 3.871.000 F T.T.C. en investissement et nécessite une augmentation annuelle des crédits de fonctionnement de 400.000 F T.T.C.
5.2.- Programme pour l'année 1996
Dans la poursuite du plan de restructuration engagé, nous vous proposons de planifier les développements suivants :
5.2.1.- La première tranche de la refonte des applications de gestion financière et des ressources humaines, avec des améliorations dans le service rendu en intégrant des fonctions comme la gestion pluriannuelle des marchés, des autorisations de programmes et des crédits de paiement, des stocks, des
amortissements, de la comptabilité analytique, la production des tableaux de bord et du bilan social du personnel. Le budget d'investissement étant estimé à 2.511.000 F (plus 285.400 F par an en fonctionnement), nous proposons d'étaler son financement sur les deux exercices 1996 (1.323.000 F) et 1997 (1.188.000 F).
5.2.2.- La poursuite des infrastructures nécessaires (câblage de l'annexe de l'Hôtel de Ville rue Bourg l'Abbé, micro-ordinateurs devant remplacer les terminaux) estimée à 980.000 F.
5.2.3.- Un plan annuel de formation des équipes informatiques estimé à 120.000 F.
5.2.4.- L'informatisation de la bibliothèque des Espaces du Palais reprenant les activités des sites du Théâtre des Arts et de Verdrel, avec un budget de 532.000 F (plus 97.500 F par an en fonctionnement).
5.2.5.- L'augmentation des frais de télécommunication estimée à 81.000 F par an,
5.2.6.- La deuxième tranche de l'informatisation du secteur de l'enfance engagée en 1995 soit un budget d'investissement de 500.000 F.
Ainsi, le programme pour 1996 présentera un total de 3.455.000 F T.T.C. en investissement et une augmentation annuelle des crédits de fonctionnement de 463.900 F T.T.C.
5.3.- Programme pour l'année 1997
Dernière année pour ce qui concerne le redéploiement de l'informatique existante, il restera à inscrire en 1997 les projets suivants :
5.3.1.- La deuxième tranche de la refonte des gestions financières et des ressources humaines estimée à 1.188.000 F.
5.3.2.- La fin de la refonte de la gestion des prêts des bibliothèques de quartier, avec les sites des Capucins, des Sapins et de la Grand'Mare, soit un investissement total estimé à 468.000 F (plus 83.400 F par an en fonctionnement).
5.3.3.- L'extension de la gestion analytique des services municipaux, avec une dépense estimée à 1.075.000 F (plus 68.000 F par an en fonctionnement).
5.3.4.- Le dernier plan annuel de formation des informaticiens estimé à 120.000 F.
5.3.5.- L'augmentation des frais de télécommunication estimée à 243.000 F par an.
Ainsi, le programme pour 1997 présentera un total de 2.851.000 F T.T.C. en investissement et une augmentation annuelle des crédits de fonctionnement de 126.400 F. En effet, les dépenses annuelles des projets estimées à 394.400 F T.T.C. seront compensées en partie par une économie de 268.000 F due à l'arrêt de fonctionnement de l'ordinateur central Bull DPS 7000 à partir de juillet 1997.
5.4.- Projets nouveaux pour les années 1996-1999
Les nouveaux besoins explicités ci-dessus seront programmés sur la période 1996-1999 en fonction des priorités et des disponibilités budgétaires.
Cette souplesse permettra d'adapter le schéma directeur qui vous est proposé en autorisant l'intégration d'éventuels nouveaux besoins qui se révèleraient prioritaires.
 
Année : 1995
Catégorie : Finances et personnel
Page : 121
Rapporteur :
   
Débats :
   
Retour