Bien réduite depuis la reconstruction d'après la seconde guerre
mondiale, la rue des Charrettes est restée dans la mémoire
rouennaise comme le souvenir d'une rue du port, chaude et vivante. C'est aussi le souvenir de Pierre Mac Orlan qui y a vécu une partie de sa vie. Elle l'a profondément marqué et il revient tout au long de son œuvre sur ce qu'il y a vécu. |
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Elle commençait à l'est de la place Henri IV. Elle était parallèle à la Seine et allait jusqu'à la rue Grand-Pont. Elle traversait ce quartier proche des quais, marqué par l'activité portuaire. Elle croisait nombre de petites rues typiques comme la rue Herbière, la rue de la Vicomté, la rue Harenguerie, la rue des Cordeliers. Elle côtoyait quelques édifices publics comme l'Octroi, en bas de la rue Jeanne d'Arc, la Bourse et la Théâtre des Arts, mais elle était bordée de nombreuses maisons à pan de bois formant un ensemble hétéroclite. | ||
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© Copyright Jacques Tanguy, novembre 2012