Palais Destruction

30 mai 1944 : le Palais brûle

Le Palais avait échappé à la destruction le 19 avril 1944.
Mais, le 30 mai 1944, pendant la semaine rouge, les bombardiers alliés reviennent bombarder la ville. Cette fois, c'étaient les ponts qui étaient visés. les forteresses volantes américaines vont arriver en trois vagues (11h15, 11h25, et surtout 11h53) L'intensité est supérieure à ce qu'elle avait été le 19 avril (bombardement de Sotteville lès Rouen).
Au souffle des bombe, vint vite se joindre l'incendie. Les flammes qu'il n'est plus possible de combattre dévorent les vieilles maisons des quartiers au bord des quais.
le Palais est touché, mais il semble possible de la sauver.
Le lendemain, nouvelle attaque de trois vagues de bombardiers aux mêmes heures.
Cette fois, le Palais brûle et rien ne peut en venir à bout.

La destruction est quasi complète. Tout ce qui était à l'intérieur a brûlé. Les archives dont le déplacement avait été évoqué quelques semaines avant le désastre, ont toutes disparu. La perte est irréparable, même si la Ville, l'Académie, les élus essaieront de fournir les documents en leur possession.

Le bel escalier d'honneur est complètement ruiné. La rampe en fer forgé disparaîtra un peu mystérieusement.
Du mobilier, seuls deux objets vont échapper à la disparition. Le concierge, alors que le Palais était en feu, se précipitera et saisira un fauteuil et une pendule (pourtant fort lourde). Ces deux objets ont longtemps été conservés.

Le fronton de l'ancien Palais était resté au-dessus de l'entrée principale de la rue Nationale. Il dut être démonté lors de la construction du nouveau Palais des Consuls. Il est resté entreposé longtemps dans les dépôts de l'entreprise Lanfry à Déville Lès Rouen. Cette société devant déménagé, la Chambre de Commerce récupéra l'ensemble et l'installa dans le jardin qui se situe au nord de l'édifice principal, après une belle restauration.


Le fronton dans les ruines	Le fronton restauré

Façade sur le Quai de la Bourse