Prieuré Saint-Michel du Mont-Gargan | ||
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Le vocable de
St-Michel le rattache au culte de ce saint, particulièrement
populaire au VIIIe siècle. Sa position en hauteur est
commune à tous les grands sanctuaires qui lui furent consacrés (Monte
Gargano en Italie, Mont-St-Michel,…).Situé au bord du
chemin qui, sortant de la ville par la porte Martainville, allait
ensuite vers le centre du Bassin-parisien, le prieuré n’a jamais
acquis une grande importance. Il fonctionnait comme une halte au
cours de la montée vers le plateau. Il reçut ainsi au cours de son
histoire des vivants et même des morts ! Les rois s’y arrêtaient avant d’entrer solennellement dans leur Bonne Ville et les reliques de saint Romain et de saint Godard y firent un arrêt à leur retour de l’exil causé par les invasions scandinaves. Trop près de Rouen et de l’abbaye de la Trinité, le prieuré eut à souffrir des guerres. Lors du siège de la ville par Henri IV en 1591-1592, les locaux furent dévastés. Ils ne s’en relevèrent pratiquement pas. En 1664, il n’y avait plus qu’un moine dans les locaux. La petite chapelle subsista plus longtemps, le culte y fut semble-t-il servi jusqu’à la Révolution. Plusieurs dessins de Jacques Le Lieur permettent de se faire une idée des disposition de ce petit établissement. Dans un petit enclos situé à mi pente de la colline, il y avait la maison du prieur et quelques dépendances agricoles. La première chapelle du prieuré avait des dimensions notables. |
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Localisation | ||
Bibliographie | ||
Histoire de la ville de Rouen, F. Farin, 3e ed., 1738, t. V,
p. 376. Abrégé de l'histoire ... de la ville de Rouen, Lecoq de Villeray, 1759, p. 348-350. Dictionnaire géographique, historique et politique des Gaules et de la France, J. J. Expilly, Tome VI, 1770, p. 438. Notice sur la Côte sainte-Catherine, L. de Duranville, 1849. Répertoire archéologique du départ. de la S.-Inf., Abbé Cochet, 1871, col, 376, 468. Le prieuré Saint-Michel du Mont-Gargan de Rouen,, L. Delsalle, Bull. CDA, 1993, p. 119-132. Rouen aux 100 clochers, F. Lemoine, J. Tanguy, 2004, P. 121. |
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