Eglise Saint-Joseph |
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Le quartier a tout d'abord été rattaché à la
paroisse Saint-Romain. Son développement au milieu du
XIXe siècle, créa le besoin d'un lieu de
culte.
En 1868,
l'abbé Mainé, curé de Saint-Romain, créa une chapelle
provisoire.
L'église est d'abord l'œuvre du chanoine Robert. Elle
est de style néo-roman.
On construisit en premier lieu le portail et les quatre
premières travées.
Elle fut dédiée à saint Joseph en 1887, devenant
chapelle paroissiale.
Elle a la particularité de ne pas être orientée : son
chevet est dirigé vers nord-ouest. La disposition des
rues du quartier et la présence de la première chapelle
en sont certainement l'explication. |
En 1896 elle devint église paroissiale.
Mais les travaux étaient loin d'être terminés. On adopta
les plans de l'architecte René Martin.
La loi de séparation des églises et de l'état fit
trainer les travaux. Ils ne furent terminés qu'en 1911.
La façade est encadrée de deux tours carrées surmontées
de petits toits pyramidaux en charpente. Le portail
principal est surmonté de voussures. De chaque côté, les
collatéraux se terminent par de fausses portes
surmontées d'une rangée d'arcatures aveugles. |
La nef comporte six travées en comptant celle qui se
trouve sous la tribune du revers de la façade.
Le transept est étroit et se termine par des chapelles
orientées. La base du clocher forme lanterne.
Le chœur comporte cinq travées et une abside se
terminant en rond-point. De chaque côté, deux
collatéraux se terminant par des absidioles.
Le clocher, carré, est situé à la croisée du transept.
Il a été terminé en 1887. Il comporte deux étages
percées de triples ouvertures romanes. Il ne comporte
pas de flèche, mais un toit bas. |
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Mobilier |
Statue de St Joseph avec l'enfant Jésus réalisé par Félix Bonnet
en 1888.
L'arc du transept est orné d'une composition du peintre Edouard
Charpentier représentant la Sainte Famille. Elle date de
l'achèvement des travaux (1911). |
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Vitraux |
Ils datent de la construction de l'église, sauf ceux qui
jouxtent les fonds baptismaux qui datent des années soixante du
siècle dernier. Ils ont été réalisés par J. Boulanger et offerts par
Melle Duménil.
- Mort de saint Joseph
- Saint Joseph protecteur des mourants
- Crucifiement
- Résurrection |
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Orgues |
L'orgue de chœur était un instrument de salon construit au début
du XXe siècle par Mutin-Cavaillé-Coll.
Il a été donné par son propriétaire, Jules Haelling, à
l'abbaye du Bec Hellouin.
Cédé par l'abbaye à la Ville de Rouen,
Il a été transféré dans le transept nord de l'église en 1959. A
cette occasion l'instrument a été transformé en orgue
baroque par M. Chéron (du Mans), ce qui l'a complètement
dénaturé.
En 1997, devant le mauvais état de l'instrument, un
souscription a été nécessaire pour financer une remise
en état.
En 2000, il était installé dans le chœur, derrière le
maître-autel, après une restauration effectuée par les
Ateliers de Montainville (78) sous les ordres de Pierre
Maciet. |
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Cloches |
La cloche Marie-Hedwige pèse 3 167 kg a été bénie le 20
décembre 1887 par Mgr Thomas, archevêque de Rouen. |
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Localisation |
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Bibliographie |
La semaine
religieuse du diocèse de Rouen, 6/10/1888, p. 965.
Les
cloches des églises de Rouen, Abbé Julien Loth, Rouen, 1903, p.
76-78.
Bénédiction d'une chaire dans l'église Saint-Joseph, Bulletin
religieux, 27/03/1909, p. 359-360.
Quatre nouveaux vitraux à l'église Saint-Joseph, Bulletin
religieux, 15/02/1913, p.150.
Rouen, Ville
d'art et d'Histoire, Eglises, chapelles et cimetières à travers les
âges. Edgard Naillon, T. 1, 1936
Eglises de Rouen, E. Naillon, 1941, p. 205-210.
Orgues
de Normandie, Seine-Maritime, t. II, 1992,
p. 149-150.
Le quartier Jouvenet à Rouen, 2 siècles d'histoire, G.
Lhermite, 1998, p.35-37.
Rouen, un passé toujours présent,
Y. Pailhés, 1994, p. 54-55.
Eglises et chapelles de Rouen, un patrimoine à (re)découvrir,
J.-P. Chaline, AMR, 2017, p.192-132. |