Saint-Léger-du-Bourg-Denis
 
Eglise Saint-Léger

Une première chapelle a été élevée à proximité de la source. C'est à partir de cette chapelle que c'est constituée l'église actuelle. L'essentiel a été construit à la fin du XVe et au début du XVIe siècle. Une pierre de dédicace encore conservée donne la date de 1553.
Des réparations durent être faites après les guerres de religion.
De nombreuses transformation du XIXe siècle sont dues au curé Godefroy (le même qu'à Bonsecours). En 1830, l'édifice menaçait de s'écrouler. On démolit la porte du XVIe siècle, les meneaux des fenêtres et on détruisit les vitraux. Un plafond vint cacher les voûtes du chœur.
d'autres travaux furent entrepris en 1861 (surélévation de la tour de cinq mètres et construction d'une charpente de 10 m pour la cloche), en 1972 (Voûte), en 2006 (clocher), et en 2007 (ravalement de la façade)
 
Mobilier

Le mobilier comprend  trois tableaux attribués à Adrien Sacquespée, consacrés à sainte Clothilde et à Clovis. (il y en avait six à l'origine) Ils évoquent la construction de l'abbaye des Andelys, leur mariage.
Le couvercle des fonds baptismaux représente des scène liés à la symbolique de l'eau et aux Anciens et Nouveaux testaments.
A ma Révolution, un tableau de Pierre Léger représentant le Rachat des captifs au Maroc avait été déposé dans l'église. Il y est resté jusque dans les années 1830. Il est maintenant au Musée des Beaux-arts (Il provenait du couvent des Mathurins de Rouen et avait été saisi à la Révolution). Il a été remplacés par deux tableaux donnés par l'Etat.
Provenant de l'église Saint-maclou, un tableau d'Adrien Sacquespée représentait Sainte Clotilde construisant l'abbaye des Andelys.
Un orgue avait été offert en 1865 par le maire, M. Boulanger. Un orgue modeste avait été offert par A. Cavaillé-Coll dans les années 1890. Ils ont été restaurés en 1977.
 
Vitraux

L'église contenait un vitrail du XVIe siècle représentant l'Ascension de la Vierge. Il est maintenant au Musée des Antiquités.

Les vitraux dans l'église ont été donnés en 1877 par trois familles de la commune. Un a été l'objet d'une souscription. Ils ont été restaurés en 1974.
 
Orgues

L'orgue a été construit par Charles Mutin. Il a d'abord été installé dans le chœur. Il a été déplacé sur la tribune au-dessus de l'entrée après la première guerre mondiale. Il a été restauré et agrandi en 1977 par Gervais.
 
Cloches
La cloche, cassée, a été refondue en 1861.
 
Confréries
Confrérie des saintes Marguerite, Barbe, Catherine, Austreberthe et Véronique créée dans la chapelle Ste Marguerite de Bourdeny le 16 juin 1496.
 
Chapelle (de la Picauderie)
 

C'était à l'origine la chapelle d'une institution privée fondée en 1884. Lorsque l'école cessa de fonctionner, la chapelle continua à servir de lieu de culte. Le développement des activités éducatives dans les locaux imposa un déménagement vers le milieu des années soixante. Transférée dans un baraquement de bois de l'autre côté de la rivière, il put retrouver sa fonction cultuelle en 1970.
La décoration a été changée à la fin des années quatre-vingt-dix.

 
Cimetière

L'ancien cimetière se trouvait autour de l'église. Il s'étirait en longueur à la base du plateau. Il est encore utilisé et s'appelle maintenant le Cimetière Nord.
Vers 1830, l'abbé Godefroy améliora le cimetière en y faisant tracer à se frais des allées et fait planter des tilleuls (supprimés dans les années 90).
Pour obéir à la loi qui prescrivait de créer des enclos séparés pour les différentes confessions, on décida en 1852 de consacrer une partie du cimetière, à l'est, aux inhumation des personnes de religion protestante. La mesure fut rapportée à la fin du XIXe siècle quand la loi interdit cette ségrégation.
Le cimetière a été agrandi pendant la guerre franco-prussienne de 1870. On a taillé dans le coteau pour faire de la place. Il a été entouré de haies vives en 1874.
Un nouveau cimetière a été créé au sud-est de la commune. Après un premier projet au nord est de la commune (Val Engrand) qui ne put aboutir pour des raisons d'hygiène et d'esthétique, on décida la construction du Cimetière sud, au Val-aux Daims. Lancé en 1984, les premières inhumations datent de juillet 1989.


L'ancien cimetière
Le nouveau cimetière
Images Google Maps

 
PV-CDA, I, 1864, P. 165-166.
Répertoire archéologique du département de la Seine-Inférieure, Cochet (Abbé), 1871, col. 295.
Géographie du département de la Seine-inférieure, Bunel et Tougard, 1879, p.236-237.
Notice sur Saint-Léger-du-Bourg-Denis, P. Roussignol, 1890, p50-61, 164-169.
Répertoire des anciennes confréries et charités du diocèse de Rouen approuvés de 1434 à 1610, Abbé Martin, Fécamp, 1936
L'église de Saint-Léger-du-Bourg-Denis, A. Fouré, BCDA, XXVI, 1966-67, p. 271-273.
Bull CDA, XXXVII, 1988-89, p. 174-175.
Orgues de Haute Normandie, 1992, tome 2, p. 209.
La peinture d'inspiration religieuse à Rouen au temps de Pierre Corneille, E. G. Picot, 1984, p. 150-151.
 Le patrimoine des Communes de Seine-Maritime, 1997, T. I, p.353.
 Saint-Léger du Bourg-Denis de A à Z, 2001, p. 60-67, 80-83.
Marie et la "Fête aux Normands", F. Thélamon, 2011, p.37