Petit-Quevilly
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Eglise Saint-Pierre |
La paroisse avait été érigée en 1407.
Elle dépendait de l'abbaye du Bec. L'église a été
construite au XVIe siècle. Elle a été consacrée le 1er
octobre 1509.
Le chœur est légèrement plus bas et plus étroit que la
nef.
La nef est couverte par une voûte en berceau brisé.
Elle n'a pratiquement pas été modifié jusqu'en 1863.
Elle est alors agrandie de trois travées vers le portail
principal. Cette augmentation se distingue parfaitement
par la différence des pierres utilisées.
Le clocher est une petite tour assise sur le faîte du
toit à la charnière de la nef et du chœur. Il est de
charpente ardoisée comme la petite flèche qui le
surmonte. |
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Clergé |
L'abbé du Bec résentait à la cure.
En 1777, le curé était M. Ouy (depuis 1773) |
Mobilier |
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Les entraits et les poinçons de la charpente sont
ornés d'écus armoriés et terminés par les engoulants.
une jolie fontaine de style gothique orne le mur à droite
de l'autel.
Le mobilier comporte une chaire à prêcher néogothique en
chêne.
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Vitraux |
Un seul vitrail est historié. Il date du XIXe siècle
et raconte trois scènes de la vie de saint Pierre. Il date de 1867.
Il est accompagné de vitraux modernes.
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Orgues |
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L'orgue était autrefois sur la tribune. Il a été déplacé dans le
chœur par le facteur Gervais. |
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Eglise Saint-Antoine de Padoue |
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Les architectes Lucien Lefort et Pierre Chirol en
dessinèrent les plans pour remplacer une chapelle
construite en 1877 avec des planches récupérées. A l'origine,
en 1864, elle devait être
dédiée à saint Eloi. C'est saint Antoine de padoue qui a
prévalu.
La construction de l'église actuelle a été décidée en
1909 lors de la création de la paroisse. Elle est conçu selon des procédés industriels, mettant
en œuvre la brique et les charpentes métalliques. On a
dit que Pierre Chirol se serait inspiré d'une gare du
nord de la France, à l'instigation de l'abbé Hurel.
Le plan prévoyait un clocher porche qui n'a pu être
construit du fait de la première guerre mondiale et de
la chute de deux couvreurs. C'est ce qui explique la présence du grand
mur en brique en façade.
Elle a été ouverte au culte en 1913 pour la nef et en
1914 pour le chœur. |
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Mobilier |
Pierre Chirol avait dessiné un mobilier en harmonie avec
l'église qui n'a pu être réalisé pour des raisons financières.
De grandes peintures ornent le chœur. Elles sont dues au peintre
Hyppolite Flandrin et représentent les épisodes de la vie de saint
Antoine. |
Vitraux |
Les vitraux datent de 1921-1922. Ils sont dus aux maîtres
verriers G. Gamet et L. Augustin. Ils présentent des motifs colorés.
Ils ont été donnés par des paroissiens (inscriptions au bas) |
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Orgues |
L'orgue est un instrument polyphone de Louis Debierre acquis par
la paroisse en 1920. Il a été restauré en 1989. |
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Chapelle Saint-Julien |
C'était à l'origine le seul vestige du
manoir édifié par Henri II Plantagenet vers 1160. Ce
manoir avait été transformé en léproserie pour jeunes
filles nobles. La chapelle est dénommée au XIIIe
siècle Salle aux pucelles. Elle reçut ensuite le
vocable de Saint-Julien-l'Hospitalier.
La nef est formée de trois travées et couverte d'un
berceau en bois. Les murs sont décorés d'arcatures
aveugles. Le chœur, moins large et moins haut, est
couvert d'une voûte de croisées d'ogives sexpartites. |
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Mobilier, décoration |
Les voutes du chœur sont ornées de précieuses peintures
contemporaines de la construction. Six médaillons entourés d'un
riche décor floral décrivent l'enfance du christ.
Les chapiteaux qui supportent les voûtes son richement décorés.
A l'extérieur, une frise de modillon entourent le haut des murs du
chœur. Ils représentent un grande variété de têtes. |
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Les Chartreux |
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Les chartreux se sont installés à Petit Quevilly au
début du XVIIe siècle. L'église a été
consacrée le 30 octobre 1767.
Elle était de style classique. La façade formait une
colonnade sur deux étages.
Il ne reste pas de vestiges de la grande église des
Chartreux. Elle est connue par des dessins, comme celui
de Robert Pigeon (1790).
Elle a été détruite après la Révolution lorsque le
couvent a été démembré. Ses pierres ont servi à des
construction dans le quartier Saint-Sever. |
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Clergé |
En 1777, Dom Vincent Barquai était le Prieur. |
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Tableaux |
Les tableaux d'Adrien Sacquespée Saint Bruno en oraison,
de 1678, et Chartreux du Mont Saint Bernard ensevelis sous la
neige sont conservés au Musée des Beaux Arts. |
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Saint
Bruno en oraison |
Chartreux du Mont
Saint Bernard ensevelis sous la neige |
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Cimetière |
Image Google Maps |
Le cimetière se trouvait dans un
enclos autour de l'église paroissiale consacrée en 1509.
Ce terrain ne laissait qu'à peu près 900 m2
pour les sépultures.
L'augmentation de la population amena en 1826 la
création d'un nouveau cimetière sur un terrain au triège
des Chiquet. Mais l'affaire traîna en longueur. C'est en
1831 que l'on décida l'achat d'un terrain situé au
nord-est de la commune. Ce terrain de 3.960
m2 a été jugé propre à l'usage. Il a été
inauguré en 1832
Le cimetière a accueilli le Monument aux Morts de la
guerre franco prussienne de 1870. Il a été élevé grâce à
une souscription publique en 1893. Il est entouré de
huit tombes sous lesquelles ne reposent pas de corps. On
a honoré au même lieu des morts des autres guerres.
Un autre monument aux morts des guerres est élevé de
part et d'autre de l'entrée. |
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Description
historique des maisons de Rouen, E. de la Quérière, 1821,
p.224-227.
Voyages dans l'ancienne France, Taylor et Naudier 1825, T. II,
p. 66-67
La semaine
religieuse du diocèse de Rouen,18/09/1869, p. 690.
La Semaine
religieuse du diocèse de Rouen, 25/9/1869, p.690.
BQuatre
dessins de Robert Pigeon, Notices de Paul Baudry, 1878, p.
15-21.
Géographie du département de la Seine-inférieure, Bunel et
Tougard, 1879, p. 377-379.
Petit-Quevilly et le prieuré de Saint-Julien, P. Duchemin,
1890, 221-224, 227-268.
La chapelle Saint-Julien du Petit-Quevilly et ses peintures murales,
Dr Coutan, 1902.
La chapelle Saint-Julien du Petit-Quevilly, Dr. Coutan, 1928.
Bull CDA, XXXVI, 1986-87, p. 230-234.
L'église Saint-Antoine de padoue, N. J. Chaline, Bull CDA, XXXVI,
1986-87, p. 119-122.
Histoire de
l'agglomération rouennaise, G. Pessiot, 1990, p. 147-152,
156-158.
la chapelle Saint-Julien du Petit-Quevilly, C. - E. Steiner,
1991.
Orgues de
Haute Normandie, 1992, tome 2, p. 97-100.
Petit-Quevilly, mémoires, 1992, p. 82-84.
Le
patrimoine des Communes de Seine-Maritime,
1997, T. II, p. 1882-749.
Rouen aux 100 clochers, F. Lemoine et J. Tanguy, 2004, p.
107-109.
Pierre Chirol, architecte et érudit normand 1881-1953, V.
Maroteau, 2009, p.164-165.
L'architecture du 20e siècle dans l'agglomération rouennaise,
Agglo de Rouen, 2002, p.181.
Rouen Insolite et Secret,
J. Tanguy, T, 2, 2011, p. 34-35. |
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