Maromme
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Eglise Saint-Martin |
Une église est signalée dans la Pouillé
d'Eudes Rigaud.
La première église Saint-Martin avait
été édifiée au XIIIe ou au XIVe
siècle. Elle était petite, à l'échelle d'un petit
village qu'était alors Maromme.
La chute de la cloche en 1836, miraculeusement retenue
par une poutre, décida le conseil de fabrique à lancer
un projet de reconstruction. L'urgence venait aussi de
l'augmentation de la population due à l'essor industriel
de la vallée joua aussi son rôle et en 1852, la décision
est prise. Les plans furent établis par
l'architecte Eugène Barthélemy.
La première pierre était posée et la nef terminée en
1854. Mais le financement n'avait pas suivi. Les travaux
cessèrent. L'ancienne église devint le chœur de la
nouvelle.
Grâce aux concours financiers de l'état et de la
commune, les restes de l'ancienne église purent être
démolis pour permettre la construction des trois
chapelles de l'abside et du chœur actuel. Elle a été
bénie le 25 août 1869 par le cardinal de Bonnechose. |
L'église a bénéficié d'un nettoyage et d'une
restauration dans les années quatre-vingt-dix du XXe
siècle. |
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Mobilier |
Le maître-autel réalisé Bonnet pour l'Expo de
Paris, contient un Christ en Gloire en bois polychrome,
du XVIIe siècle. Des stalles en bois ornent le chœur.
La chapelle de la Vierge contient un autel offert en 1872 par la
famille Berrube. Il porte une Vierge au-dessus du tabernacle,
entourée de l'ange Gabriel et de sainte Elisabeth. Des bas-reliefs
racontent à gauche, la Visitation et, à droite, la Nativité. Le bas
de l'autel narre la Dormition de la Vierge. |
Vitraux |
Les fenêtres du chœur sont ornées de vitraux du XIXe
siècle. Il avaient été réalisés par le verrier Dalleinne
Au niveau supérieur des fenêtres de la nef ils représentent d'un
côté les prophètes, de l'autre les apôtres, dans le chœur, ils
représentent les patriarches et les docteurs de l'église.
Les vitraux des fenêtres des bas-côtés racontent l'Ancien et le
Nouveau Testament.
La chapelle de la Vierge possède des vitraux dont les médaillons
sont consacrés aux Litanies de la Vierge.
La chapelle du Sacré-Cœur contient des vitraux consacrés à cette
dévotion. |
Orgues |
L'orgue a été construit en 1882 par Hubert Krischer. Il était
d'abord sans le chœur. Il a été installé sur la tribune, au-dessus
de l'entrée principale, par Bouillou, en 1902. Il a été restauré par
Mutin-Cavaillé en 1925 et par Gervais en 1967-1968. Une nouvelle
restauration en a été faite en 2008. |
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Chapelle Sainte-Croix de la Maine |
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Elle a été construite en 1952, à
l'initiative d'habitants qui se trouvaient
isolés dans ce nouveau quartier. Le terrain
avait été offert par un habitant et les
matériaux par les entreprises locales.
Elle a été inaugurée en 1854 par le cardinal
Martin, archevêque de Rouen.
La cloche a été coulée avec le cuivre
récupéré par les paroissiens. |
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Cimetière |
Image Google Maps |
Il y avait un cimetière autour de l'ancienne église Saint-Martin
de Maromme. Les notables étaient inhumés dans l'église elle-même. Ce
cimetière devenu trop petit et en pleine zone urbaine, on décida, en
1827, la création d'un nouveau cimetière. Il a été béni en 1830 par
le curé Sellier
Le nouveau cimetière se trouvait au bas de la côte de" la Mayne", au
carrefour de la côte de la Valette.
A partir de 1830, les inhumations autour de l'église furent
interdites.
En 1854, on décida d'agrandir le cimetière en achetant le terrain
appartenant à un certain Clouet. Ce dernier fit des difficultés et
c'est en 1855 que la décision de l'aliénation fut prise. Ce n'était
pas suffisant et ce nouveau cimetière s'avéra rapidement trop petit
et malcommode. Il fallut se résoudre à le transférer à nouveau. En
1856, une nouvelle proposition était faite au Conseil : l'achat d'un
terrain situé au milieu de la côte, avenue du Val aux Dames.
l'opération prit un certain temps et ce n'est qu'en 1870 que les
travaux de construction de l'actuel cimetière commencèrent. Les
premières inhumations eurent lieue en 1871.
Des agrandissement s'avérèrent nécessaires, ainsi que des
aménagement pour palier aux inconvénients de la pente très
prononcée. On construisit une série de terrasses. En 1945 un
agrandissement important fut décidé. Il a été réalisé en 1946 par
des équipes de prisonniers allemands.
Un cimetière milité fut créé pour recevoir els dépouilles des
soldats morts pendant les guerres. celles de la guerre 1914-1918 fut
ramenées de l'ancien cimetière . |
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La semaine
religieuse du diocèse de Rouen, 17/04/1869, p. 166.
La semaine
religieuse du diocèse de Rouen, 28/08/1869, p. 614-618.
Répertoire
archéologique du département de la Seine-Inférieure, Cochet
(Abbé), 1871, col. 333.
La semaine
religieuse du diocèse de Rouen, 17/08/1872, p. 772-778.
La semaine religieuse du diocèse de Rouen, 10/6/1876, p.
590-591.
La semaine religieuse du diocèse de Rouen, 30/9/1882, p.
934.
Géographie du département de la Seine-inférieure, Bunel et
Tougard, 1879, p. 400.
Maromme et les communaux de la Muette,
P. Duchemin, 1891, p.148-154.
Maromme, notre ville, à l'heure de son renouveau, Bull Municipal,
1964, p.116-117.
Bull CDA, XXXVI, 1986-87, p. 223.
Maromme,
Amicale Laïque, 1987, p. 217-227.
Orgues de
Haute Normandie, 1992, tome 2, p. 77.
Le
patrimoine des Communes de Seine-Maritime,
1997, T. II, p. 920-921 |
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