Grand-Couronne
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Eglise Saint-Martin |
Une nécropole mérovingienne se trouvait
à l'emplacement de l'église. peut-être avait-elle une
chapelle comme à Boscherville ? La première mention des
on existence remonte à 1195
Les parties la plus anciennes sont le
transept, le chœur et la tour-clocher. Elles semblent
dater de la fin du XIIe ou du
début du XIIIe siècle.
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Le chœur est éclairé par des fenêtres à double lancettes
surmontée d'un oculus.
Les chapelles du transept sont éclairées par deux roses. A cette époque, la nef unique n'avait que deux travées.
On envisagea une reconstruction complète à la fin du XIXe
siècle. Finalement, une nef flanquée de collatéraux a
été reconstruite entre 1883 et 1885 dans un style
néo-gothique. |
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Clergé |
Patronage alternatif entre l'Archevêque et le
prieur de la Madeleine (qui a succédé aux droit de la léproserie)
En 1777, le curé était M. Caumont (depuis 1760) |
Mobilier |
La décoration intérieure comporte une fresques de Xavier Boutigny
réalisée en 1913 et après la première guerre mondiale. Elles
représente une scène de la vie de saint Benoît et de sainte
Scholastique.
L'église contient quelques statues en pierre polychrome : Un saint
Martin de la fin du XVIe siècle et un Ecce Homo du XVIIe
siècle. |
Vitraux |
Les vitraux ont été pour la plupart réalisés vers 1884-1885. Ils
représentent des épisodes de l'Ancien et du Nouveau Testament, de la
vie de Saint-Martin et de l'histoire de Grand-Couronne.
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Verrière du chevet |
Visite de Saint-Louis |
Institution du Rosaire |
Confrérie de
l'Assomption |
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Orgues |
L'instrument a été construit par Jean-François Dupont. |
Cloches |
En 1793, l'une des deux cloche fut descendue
Une souscription lancée en 1866 permit l'achat d'une nouvelle
cloche, Lucienne - Alexandrine - Louise - Mélanie. |
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Eglise Saint-Antoine de Padoue aux Essarts |
A la fin du XIXe siècle, les habitants du hameau isolé des Essarts
réclament leur église. Une riche paroissienne, Mme
Ternisien, propose de donner un terrain de 3.200 m2
pour cela. Une souscription est lancée qui donnera
13.000 frs. La ville ne peut fournir que 1.000 frs.
La nouvelle église
est construite à partir de 1863, entièrement en briques.
Elle a la forme d'une croix latine. La charpente est
apparente. Il n'y a que
quelques pierres sur les rampants du toit et sur les
contreforts. Une décoration en brique court en bandeaux
entre les étages de la tour du clocher et sous les
toits. |
Elle est de style néo-roman. Sa taille est modeste, son
plan en forme de croix latine. La charpente est
apparente.
Le clocher est en façade et est surmonté d'une flèche en
charpente ardoisée.
Une importante campagne de restauration a eu lieue entre
1975 et 1978.
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Mobilier |
Le mobilier comporte quelques peintures et
sculptures. On y voit une Crucifixion du Christ du XVIIe
siècle et une Cène offerte par Napoléon III. |
Vitraux |
Les premiers vitraux ont été offerts. Ils
avaient couté la somme de 430 frs et avaient été réalisés par
l'atelier Boulanger de Rouen.
Dans le croisillon gauche, l'un des vitraux est consacré à sainte Léonis. Il avait été offert
en 1876 par le général Blanchard, châtelain des Essarts (ses armes
figurent sur le vitrail). Dans la chapelle
sud, dédié à saint Antoine, deux membre de la confréries sont
représentés. les deux autres sont consacrés à la Vierge et à
Saint-Antoine de Padoue, le patron de l'église.
Les vitraux du chœur sont consacrés à l'enfance du Christ et à son
baptême, à la nativité, la crucifixion, Cène, à l'Annonciation et à
l'Assomption.
Ils ont été en partie détruits par les bombardements de la seconde
guerre mondiale. Ils ont été réparés en 1947 par le verrier René Schneider
de Paris.
Les vitraux du croisillon droit sont consacrés à saint Augustin,
saint Antoine (Offert par la Société de St Antoine de Padoue le 18
juin 1873, deux confrères portant chaperon sont représentés en bas à
droite), saint François foulant aux pieds une bourse.
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Orgues |
Un petit orgue situé maintenant dans le fond du
chœur a été inauguré le 26 juillet
1914. |
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Chapelle de la Maison Saint-Antoine aux Essarts |
Elle faisait partie du "Château du
petit-Essart". Elle date du XVIIIe siècle et a peut être
pris la place d'une chapelle antérieure. Un texte de
1664 atteste de son existence.
Le clocher a été transformé en 1885 par Ferdinand
Marrou.
Depuis juillet 1990, elle appartient à l'archevêché de
Rouen et abrite la "Communauté du
Lion de Juda" qui a changé son nom en "Béatitudes". |
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Cimetière |
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Le cimetière entourait l'ancienne
église dédiée à Saint-Martin.
A l'occasion des travaux de restauration de l'église, en
1883-86, il a été décidé de le transférer dans le
nouveau cimetière. Au début du XXe siècle, il y avait
encore des tombes autour de l'église comme on le voit sur
les cartes postales de l'époque. L'ancien cimetière est maintenant transformé en jardin public.
Les projets de création d'un nouveau cimetière datent de
1878. Ils sont dus à l'essor démographique de la commune
et à l'intégration du hameau des Essarts. Deux
cimetières été créés, un pour le bas, l'autre
aux Essarts.
Le cimetière bas est la plus important. Il est situé au
bas de la côte qui mène aux Essarts.
Le cimetière des Essarts est à l'ouest du hameau, en
bordure de la route nationale 138 et de la forêt. |
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Cimetière du bas
Image Google Maps |
Les Essarts
Image Google Maps |
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Répertoire
archéologique du département de la Seine-Inférieure, Cochet
(Abbé), 1871, col. 333.
Géographie du département de la Seine-inférieure, Bunel et
Tougard, 1879, p. 351-355.
Bull CDA, XXXII, 1978-79, p. 286.
Histoire de l'agglomération rouennaise, G. Pessiot, 1990, p.
44, 47, 49
Histoire des églises de Grand-Couronne, Ch. Schneider, R.
Lefebvre, A. Guérard, 1993.
Le
patrimoine des Communes de Seine-Maritime,
1997, T. II, p. 743.
L'Eglise Saint-Martin de Grand-Couronne, A. Guérard, R.
Lefebvre, N. Wasylyszyn, 1998
Le frais et charmant village de Grand-Couronne, S. Flahaut,
p. 131-134. |
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