| En 1863, l'abbé Traversier, curé de
Bois-Guillaume demanda la construction d'une nouvelle
église. Son projet put aboutir grâce à la cession d'un
terrain par un
propriétaire foncier à l'origine d'un programme
d'urbanisation du coteau, Louis de Beaunay. La première pierre a été posée le 5 novembre 1865. L'architecte était Emile Janet. Quoique non terminée, l'église sera bénie par le cardinal de Bonnechose le 30 novembre 1868. Entre temps, l'abbé Tavernier était décédé en 1867 et avait légué la propriété de l'édifice à l'abbé Flavigny. La propriété de l'église passa à la commune en 1872 et les travaux se poursuivirent jusqu'en 1874. Les difficultés financières ne permirent pas de terminer le clocher. C'est un édifice néo-gothique qui devait rivaliser avec la basilique de Bonsecours ! Il est précédé d'une grande esplanade. Contrairement à la tradition, il n'est pas orienté : son axe est nord-sud pour s'ouvrit vers la cathédrale de Rouen. Le chœur a été complètement réaménagé en 1960. |
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La chaire à prêcher a été sculptée par Bonnet (1882). les bas-reliefs représentent la pêche miraculeuse, la remise des clefs à saint Pierre, Jésus au milieu des docteurs, Jésus dormant dans la barque.
Ces vitraux trop fragiles ont presque tous disparu.
De nouveaux vitraux formés de dalle de verre, dus au verrier bihorellais Bernard Legrand, ont été posés entre 1932 et 1966.
L'orgue a été construit en 1948 par la maison Jacquot Lavergne. Il est placé sur une sorte de tribune à droite du chœur.
Deux autres cloches la rejoignirent en 1891 : Marie-Louise, Adélaïde (750 à 800 kg) sonnant le fa, et Jeanne-Marie, Germaine (350 kg) sonnant le la.
Ces cloches ont été fondues par les fonderies Havard de Villedieu les Poêles.
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Pendant longtemps, le cimetière de Bihorel était
celui de Bois-Guillaume. C'est en 1833 qu'un terrain fut acheté dans
le but de créer une cimetière. Il fallut attendre 1894 et la
création de la commune pour l'aménager. le préfet interdira la
construction d'un calvaire au motif que le cimetière doit être
ouvert à tous les cultes (loi de 1881) En 1898, on tournera la
décision préfectorale en érigeant une croix imposante sur la tombe
d'un prêtre, l'abbé Dorville. C'est dans le cimetière qu'est érigé le Monument aux morts de la première guerre mondiale. Il a été inauguré en 1920. |
